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L’ablette : un petit poisson coloré et surprenant en Charente-Maritime

by Sara
France

L’ablette, pêche, Charente-Maritime : ce petit poisson coloré est courant dans les cours d’eau de la côte atlantique. Dans la chronique de Bruno Garcia pour « Ici La Rochelle », le spécialiste raconte son observation récente et livre des conseils pratiques pour reconnaître et pêcher cette espèce souvent remarquée par ses mouvements en surface.

Description et identification de l’ablette en Charente‑Maritime

Bruno Garcia relate une rencontre récente sur la Sèvre‑Niortaise à Marans où il a observé de nombreux signes de présence d’ablettes à quelques mètres de la berge. Il explique que ces poissons sont « bien présents » en Charente‑Maritime et peuvent être repérés par des indices de surface caractéristiques.

Bruno Garcia : Elle est bien présente cette ablette en Charente-Maritime et à ma grande surprise il y a quelques jours sur la Sèvre – Niortaise à Marans j’avais à quelques mètres des centaines de petites turbulences qui trahissaient leur présence et pour tout vous dire je n’ai pas résisté à improviser le montage d’une ligne pour les taquiner ces ablettes.

Les signes extérieurs : l’ablette mesure en moyenne 10 à 15 centimètres. Elle présente une écaillure marquée avec des reflets gris et bleus métalliques, ce qui en fait un petit poisson assez élégant. Comme beaucoup d’espèces qui se nourrissent en surface, elle a une lèvre inférieure plus proéminente que la supérieure, adaptation facilitant la capture d’insectes flottants.

Comportement en surface : les « petites turbulences » sont un indice, mais pas toujours exclusif. Bruno Garcia distingue l’ablette d’autres espèces par un mouvement furtif et par un battement de la surface avec la nageoire caudale lorsqu’elle hésite face à un aliment potentiel. En comparaison, un rotengle attrapant un insecte donnera souvent une manifestation isolée et moins rapide.

Différence avec l’Able de Heckel et conseils de pêche d’après Bruno Garcia

L’ablette peut être confondue avec l’Able de Heckel, présent en Europe et en Asie. Son nom latin, précisé dans la chronique, est Leucaspius delineatus. Ce poisson partage la petite taille, les reflets métalliques et la forme de bouche de l’ablette, mais un critère net permet de les distinguer : la ligne latérale.

Chez l’Able de Heckel, « la ligne latérale … est interrompue et s’arrête bien avant d’atteindre la nageoire caudale », explique Bruno Garcia. C’est le principal et le plus visible critère de différenciation entre les deux espèces.

Pour la pêche de l’ablette, Bruno Garcia rappelle que le succès dépend surtout de l’amorçage plus que d’une ligne sophistiquée. Il recommande une monture simple et discrète : un bas de ligne en 6 ou 8 centièmes, un hameçon n°20 fin de fer et de préférence sans ardillon, et un flotteur très léger (de l’ordre de 1/5e à 1/10e de gramme).

L’astuce majeure concerne l’amorçage : de petites noix d’amorce doivent éclater à la surface à chaque coulée. « Pêchez à la hauteur de ce petit nuage formé par l’amorçage et vous ne devriez pas en ressortir sans avoir de touche », conseille Bruno Garcia. Cette méthode attire l’ablette à la surface et favorise les touches visibles et nombreuses.

Matériel et animation locale : la chronique signale aussi une animation à Chaniers, aujourd’hui de 10 h 00 à 18 h 00, qui propose diverses activités liées à l’eau et à la pêche. Au programme : paddles, canoës, balade fluviale sur le Bernard Palissy III, joute nautique, village pêche sur l’espace communal, actions de sensibilisation à l’environnement et un simulateur de pêche proposé par la Fédération de pêche de Charente‑Maritime permettant de choisir son adversaire.

Points pratiques et comportement à observer

En pratique, repérez les nuages de petites éclaboussures et les mouvements rapides et furtifs près de la surface. Si les poissons sont proches de la rive, il est souvent facile de confirmer qu’il s’agit d’ablettes en observant leur taille et leurs reflets métalliques.

Pour résumer les paramètres techniques recommandés : bas de ligne 6–8 centièmes, hameçon n°20 sans ardillon, flotteur ultra‑léger (≈ 0,2–0,1 g) et amorçage fréquent et superficiel. Cette combinaison maximise les chances de plusieurs prises lors d’une session dédiée à l’ablette.

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source:https://www.francebleu.fr/emissions/la-peche-au-fil-de-l-eau/l-ablette-un-poisson-rikiki-4666061#xtor=RSS-10

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