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Jean Imbert visé par une enquête pour violences conjugales

by charles
France

Quatre mois après l’enquête du magazine Elle dans laquelle quatre ex-compagnes de Jean Imbert témoignent de violences physiques et psychologiques, le parquet de Versailles a ouvert une enquête pour violences sur conjoint et séquestration visant le chef cuisinier, selon des informations publiques et l’Agence France-Presse. Lila Salet, ancienne compagne, a déclaré avoir déposé plainte samedi 23 août dans un commissariat de Versailles pour des faits situés en 2012-2013, et le parquet a indiqué que « la victime » situerait « les faits » à cette période. L’affaire s’est aussi nourrie des témoignages publiés par Elle, et des échanges publics qui entourent le dossier.

Versailles: enquête ouverte pour violences sur conjoint impliquant Jean Imbert

Le parquet de Versailles a ouvert une enquête pour violences sur conjoint et séquestration, concernant des faits que la victime situe en 2012-2013, selon le parquet. Lila Salet décrit des gifles récurrentes, « toujours dans un cadre intime, donc sans témoins ». Elle évoque une emprise et un week-end à Florence où elle aurait été séquestrée « pendant plusieurs heures ». « Il m’a frappé plusieurs fois au visage » et « Il ne supportait pas que j’aille seule ailleurs », selon les déclarations de la plaignante. Selon l’enquête, « il n’a plus voulu que je sorte de ma chambre d’hôtel ».

Photo associée à l affaire Jean Imbert
Photo associée à l affaire Jean Imbert

Témoignages: Lila Salet et Alexandra Rosenfeld décrivent le schéma de violences

Dans l’article publié par Elle, les ex-compagnes décrivent un « schéma répété, durable et concordant » de faits de dénigrement, de volonté de contrôle et de jalousie excessive. Alexandra Rosenfeld, ancienne Miss France, accuse aussi le cuisinier d’avoir fracturé son nez et publie une radiographie à l’appui; elle écrit: « Il y a plus de dix ans, j’étais avec quelqu’un. Il m’a mis un coup de tête, une fois ». Elle précise que cette relation était marquée par une emprise et par des incidents récurrents.

Photo liée à l enquête sur Jean Imbert et ses ex-compagnes
Radiographie et témoignage d’Alexandra Rosenfeld dans le dossier

Réactions des avocats et éléments contestés

Les avocates du cuisinier, Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti, contestent ces récits dans un communiqué, évoquant des « récits biaisés et tronqués, contredits par de nombreux éléments objectifs et par des témoignages ». Elles ajoutent que des publications sur les réseaux sociaux « contredissent objectivement le récit proposé douze ans et demi plus tard par la plaignante ». Selon l’enquête, Lila Salet avait aussi affirmé: « On n’est pas que quatre. On est beaucoup plus nombreuses » à avoir subi des violences. Les avocats affirment disposer des preuves de « violences physiques que [Alexandra Rosenfeld] elle-même exerçait » à l’encontre de leur client.

Dans le cadre de l angle médiatique, Franceinfo rappelle que l’enquête publiée par Elle citait aussi le témoignage de Kelly Santos, directrice du fonds de dotation de la Garde républicaine, qui décrit des crises et des injures; elle affirme que l’accusé « faisait des crises insensées parce que je vivais encore avec mon mari ». Des propos qui, selon les avocats, alimentent des échanges et des contre-arguments dans le dossier. À ce jour, la plainte de Lila Salet est la seule déposée contre Jean Imbert.

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