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La rentrée 2025 se déroule en France sur fond d’adaptations et de chantiers dans les établissements scolaires. Dans l’Essonne, plusieurs nouveautés marquent le début de l’année, tandis que d’autres départements déploient des travaux et des extensions pour accueillir davantage d’élèves. Cet été et ce début de rentrée dessinent une année d’enjeux pour l’éducation, avec des chiffres et des projets qui se lisent à travers plusieurs académies.
Essonne: chiffres clés et innovations à la rentrée 2025
En Essonne, la rentrée a lieu le 1er septembre 2025. Selon l’académie de Versailles, 289 573 élèves et 19 025 enseignants font leur rentrée, dans 840 écoles, 120 collèges et 62 lycées publics et privés sous contrat. Les élèves des écoles primaires sont plus nombreux (152 974) que les collégiens et lycéens (131 586). Plus de 1 000 établissements publics et privés sous contrat composent ce paysage.
Parmi les évolutions cette année, des évaluations nationales porteront sur les classes de 5e en français et en mathématiques. L’accent est aussi mis sur la prévention des violences et l’égalité filles‑garçons, avec une action renforcée dans le cadre de la mission Égalité.
Une des nouveautés les plus visibles concerne la restauration: le conseil départemental prévoit de tester l’intelligence artificielle pour réduire le gaspillage alimentaire, et les élèves disposeront d’une plateforme ENT baptisée « Internet sans crainte » à partir d’octobre pour mieux maîtriser le temps d’écran et la sécurité en ligne.
« Nous jetons près de 771 tonnes de nourriture chaque année », a déclaré Jérôme Bérenger, vice‑président en charge des collèges, soulignant l’intérêt écologique et économique de ces mesures.
Des travaux importants marquent aussi les établissements: à Draveil, l’extension du lycée Nadar porte 600 places; 31,3 millions d’euros ont été investis par la Région pour transformer l’établissement en lycée polyvalent. À Mennecy, la cour du lycée Marie Laurencin a été végétalisée sur 500 m².
À Orsay, le collège Alexander Fleming présente un visage renouvelé après une restructuration coûtant 11,75 millions d’euros, avec notamment une meilleure accessibilité et un pôle vie scolaire. Des espaces dédiés à la santé et à l’enseignement technique ont été réaménagés et un pôle artistique a été installé.
Réglages et travaux dans les villes Revel et Béziers
À Revel, les effectifs affichent des variations: à Roger Sudre, 137 élèves de maternelle et 212 en primaire (contre 130 et 237 en 2024). En conséquence, une classe de primaire a été fermée. À l’Orée de Vaure, environ 210 inscrits, contre 186 à la rentrée 2024; une nouvelle classe élémentaire a vu le jour pour pallier les inscriptions tardives. À Couffinal aussi, les effectifs grimpent: 79 élèves ce matin répartis en trois classes, et les enseignants et parents espèrent une ouverture de classe additionnelle.
Les travaux réalisés durant l’été ont touché Roger Sudre: une première vague de végétalisation a démarré; réseaux ont été revus et des zones aménagées pour laisser place à de l’herbe, des arbres et un potager, visant à ramener de l’ombre et à réduire l’espace goudronné.
Le maire de Massaguel, qui a été directeur pendant 18 années, revient à un poste qu’il connaît bien et espère une quatrième classe avec une réponse d’ici la fin de la semaine.
Cités de Béziers: chantiers et rentrée
La rentrée 2025-2026 dans les cités Jean-Moulin et Henri-IV est marquée par deux gros chantiers. À Jean-Moulin, le bâtiment 2 est fermé pour cause de travaux de réhabilitation lancés cet été par la Région. Les 7 000 m2 du bâtiment 1 avaient été rénovés il y a quelques années. Le phasage des travaux, chiffrés à 40 millions d’euros sur 5 ans, est très précis afin de nous organiser au mieux en matière d’accueil, précise le proviseur Pierre Fournier. Le B2 accueillera le pôle hôtellerie-restauration et le parking des enseignants sera rénové; le projet prévoit aussi la construction d’une salle polyvalente au pied du B2.
Pour Henri-IV, la Région a investi 5 millions d’euros pour rénover le restaurant scolaire, qui n’était plus aux normes et qui a été fermé. Les travaux ont commencé cet été et, en attendant la réouverture, la cantine se tient dans des préfabriqués installés dans la cour. « Malheureusement, explique le proviseur, Jean-Philippe Papineau, on ne peut plus produire nos repas, on se fait donc livrer en attendant la réouverture dans 18 mois. »
La cité Jean-Moulin accueille 3 024 élèves et 312 enseignants, avec 1 063 au lycée professionnel ; « C’est la première année que nous dépassons les 3 000 », précise le proviseur. La rentrée a eu lieu le 1er septembre pour les Terminale, Première, BTS et classe prépa ATS; les Seconde rentrent le lendemain.
