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LR: si la gauche est à Matignon, la droite sera dans l’opposition

by charles
France

La rentrée politique des Républicains s’est tenue samedi à Port-Marly (Yvelines), autour d’un message clair: « Si la gauche est à Matignon, la droite sera dans l’opposition », prévient LR. Devant près de 2 000 participants, Othman Nasrou a répété que « Il n’y aura pas d’assentiment de notre part », assurant que la gauche française « est la plus rétrograde d’Europe » et reprochant au PS ses liens avec LFI. Il n’a toutefois pas précisé si cette prise de position impliquait une censure automatique d’un Premier ministre socialiste. Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a pour sa part appelé les parlementaires LR à voter la confiance au Premier ministre et a déclaré: « Le sujet ce n’est pas François Bayrou, c’est la France ». Il a réitéré son appel à « un contrat entre les forces politiques », mais en excluant « les extrêmes et le PS ». « Il ne peut pas y avoir d’accord de gouvernement avec le PS », a-t-il ajouté. C’est ce qu’on appelle une ligne politique.

Rassemblement LR Port-Marly lors de la rentrée politique
Photo du rassemblement LR à Port-Marly lors de la rentrée politique.

À Port-Marly, LR réaffirme sa ligne face à l’arrivée éventuelle de la gauche au pouvoir

Le rassemblement a été l’occasion pour Othman Nasrou de réaffirmer qu’« il n’y aura pas d’assentiment de notre part » et de dénoncer ce qu’il décrit comme une gauche « la plus rétrograde d’Europe ». L’objectif affiché est de constituer une opposition structurée et d’écarter toute solution gouvernementale avec le PS, tout en appelant à « un contrat entre les forces politiques ». Les échanges, aussi bien internes qu’avec les militants, ont mis en avant une ligne claire: refuser des accords de gouvernement avec le PS et privilégier une posture centrée sur la sécurité et l’ordre républicain, selon les déclarations des dirigeants lors de la tribune et des échanges avec le public.

Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a insisté sur l’unité du camp conservateur et républicain, tout en posant les bases d’un soutien au Premier ministre si les conditions restent compatibles avec les exigences du parti. « Le sujet ce n’est pas François Bayrou, c’est la France », a-t-il répété, soulignant la volonté d’éviter « les extrêmes et le PS » dans les négociations et appelant à une coopération responsable sans concessions sur les alliances électorales.

Enfin, plusieurs cadres LR ont réaffirmé leur position: « Il ne peut pas y avoir d’accord de gouvernement avec le PS ». Cette formulation a été reprise comme une ligne directrice, afin de prévenir toute coalition qui pourrait être perçue comme facilitant l’entrée du PS au pouvoir tout en excluant les extrêmes et les socialistes de l’échiquier gouvernemental.

Gérard Larcher lors de la rentrée politique des LR à Port-Marly
Gérard Larcher lors de la rentrée politique des LR à Port-Marly.

Gérard Larcher appelle à un contrat et rejette un accord avec le PS

Dans le déroulé des échanges, Gérard Larcher a rappelé que les parlementaires LR devaient voter la confiance au Premier ministre, mais a réaffirmé que « Le sujet ce n’est pas François Bayrou, c’est la France ». Il a ensuite réitéré son appel à « un contrat entre les forces politiques », tout en excluant « les extrêmes et le PS ». Selon lui, il ne peut pas y avoir d’accord de gouvernement avec le PS, ce qui reflète la ligne du parti sur les alliances potentielles et la nécessité de préserver une identité droite compatible avec les exigences de la base électorale.

Cette prise de position a été présentée comme une continuité de la stratégie portée par la direction, sans concessions sur les formules d’alliance et en insistant sur le fait que le soutien gouvernemental ne peut être envisagé que dans le cadre de garanties claires et conformes à l’axe idéologique du parti.

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