La chute du gouvernement Bayrou s’est concrétisée hier après un vote de confiance qui s’est soldé par 194 voix pour et 364 contre. François Bayrou remettra sa démission aujourd’hui « autour de midi » à Emmanuel Macron, et l’Élysée a indiqué que le chef de l’État désignera son successeur « dans les tout prochains jours ». Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a plaidé pour « un accord d’intérêt général » entre les forces politiques afin de sortir de l’impasse. Des rassemblements festifs ont eu lieu à travers le pays, près de 11 000 personnes participant à des « pots de départ » organisés devant des mairies, selon l’AFP.
À Paris et dans les villes, le départ du Premier ministre et les réactions
Le vote a scellé la chute du gouvernement, avec 194 voix pour et 364 contre, et l’on s’interroge désormais sur la suite. Selon La Dépêche du Midi, François Bayrou remettra sa démission à Emmanuel Macron « dans les tout prochains jours » et le président pourrait nommer son successeur prochainement. L’Élysée a indiqué que le chef de l’État désignerait son successeur « dans les tout prochains jours ». Gabriel Attal a, de son côté, plaidé pour « un accord d’intérêt général » afin de sortir de l’impasse. Des manifestations ont été observées dans plusieurs régions, notamment dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales, où des habitants ont fêté la nouvelle.
Le contexte politique à l’Assemblée est marqué par des réactions contrastées. Le Rassemblement national réclame une « dissolution ultrarapide » de l’Assemblée, ouvrant la voie à de nouvelles élections. Jean-Luc Mélenchon, au nom de La France insoumise, va plus loin et appelle le chef de l’État à « partir ». Des voix des Écologistes et du PS se disent ouvertes à des discussions, tandis que Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a souhaité sur BFMTV une « cohabitation » avec le président.
Qui pour remplacer le Premier ministre et quelles perspectives pour le pouvoir
Plusieurs noms circulent pour le poste de Premier ministre, notamment Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin et Xavier Bertrand, selon Midi Libre qui analyse les possibilités dans un contexte de tensions et de mobilisation sociale annoncée le 18 septembre.
Le chef de l’État pourrait confier au futur Premier ministre la mission de négocier un « programme à minima » jusqu’en 2027, hypothèse évoquée par les médias et l’Élysée pour maintenir une stabilité sans majorité claire.