New York commémore jeudi les attentats du 11-Septembre 2001, un anniversaire traditionnellement solennel, mais cette année marqué par une joute électorale locale autour de la mairie et des enjeux qui se jouent sur fond de mémoire Ground Zero.

À New York, la cérémonie du 11-Septembre sous le spectre de la campagne municipale
Dès le crépuscule, deux faisceaux de lumière s’élèveront dans le ciel pour symboliser les tours jumelles, illuminant le sud de Manhattan jusqu’à l’aube. Des proches des victimes et des pompiers restent au cœur des cérémonies, qui se déroulent cette année dans un contexte de rivalité pour la mairie et où des candidats participent aux rites publics près du site des attentats.
Le maire sortant Eric Adams est décrit comme en difficulté dans les sondages, et plusieurs candidats, dont Zohran Mamdani et Andrew Cuomo, intensifient leur présence autour des cérémonies et des échanges publics. Cuomo concourt en indépendant et a associé son principal rival Mamdani à Hasan Piker lors d’un événement près du site; Hasan Piker, qui avait déclaré en 2019 que « les Etats-Unis ont mérité le 11-Septembre ».
Le maire et les visées des candidats: enjeux et réactions
Selon les dernières données publiques citées, Mamdani serait autour de 46% des intentions de vote, Cuomo environ 24% et le candidat républicain 15%; Adams serait crédité de moins de 10%. Ces chiffres illustrent comment mémoire et politique s’entrelacent dans cette course et comment l’événement peut influencer les positions des électeurs.
Plusieurs médias évoquent des tractations entre l’administration Trump et des acteurs locaux pour un éventuel poste en échange d’un retrait de liste; ces informations ont été démenties par les intéressés et restent sans confirmation officielle.
La cérémonie rappelle enfin le coût humain du drame et le rôle symbolique des secours, alors que les noms des victimes sont lus et que la mémoire se mêle à la rhétorique électorale et à des accusations mutuelles.