Home ActualitéCrise au Moyen-Orient : La réunion d’urgence à Doha face à l’agression israélienne

Crise au Moyen-Orient : La réunion d’urgence à Doha face à l’agression israélienne

by Sara
Qatar, Israël, Égypte, Liban, Syrie

La réunion d’urgence qui s’ouvre à Doha aujourd’hui vise à répondre à la Crise Moyen-Orient, guerre, Israël, Qatar, solidarité arabe et se tient dans des circonstances exceptionnelles : l’agression israélienne récente contre Doha — visant des dirigeants du Hamas — et l’escalade générale qui menace d’entraîner une guerre régionale majeure.

À Doha aujourd’hui : Crise Moyen-Orient, guerre, Israël, Qatar, solidarité arabe et attentes

La convocation de ce sommet arabe et islamique répond directement à l’attaque récente contre Doha et s’inscrit dans un contexte de tension extrême dans la région. Outre l’opération contre la capitale qatarie, l’agression israélienne se manifeste par une intensification des bombardements sur Gaza, une stratégie de « guerre de la faim » et des actions visant le déplacement des populations palestiniennes, ainsi que par des mesures politiques et administratives visant la Cisjordanie et Jérusalem.

Les autorités égyptiennes, selon le texte, ont réagi avec fermeté face à ces actions : l’occupation d’un « couloir de Philadelphie », la destruction des portes du passage de Rafah et sa fermeture du côté palestinien ont été citées comme des actes matériels. Par ailleurs, la déclaration du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, affirmant son attachement à une vision « biblique » d’une Grande Israël incluant des parties de l’Égypte et d’autres pays arabes, a intensifié les inquiétudes régionales.

« الرد حتى الآن ليس في المستوى المأمول، أو المكافئ لاستباحة سيادة دولة مسالمة، كاملة السيادة، تركز جهودها على نشر السلام وحل النزاعات الدولية »

Ce constat, largement partagé selon le texte, souligne la déception face aux réactions arabes, islamiques et internationales jugées insuffisantes en regard de la gravité des faits.

Décisions attendues à Doha et demandes pratiques

La population arabe et musulmane n’attend pas uniquement des condamnations verbales ; elle réclame des mesures concrètes et immédiates. Le texte insiste sur l’exigence d’une présence de premier rang — rois, présidents et émirs — plutôt que d’envois de représentants, afin que la réunion produise des décisions effectives et non des déclarations symboliques.

Parmi les décisions citées comme nécessaires figurent :

  • la rupture immédiate des relations diplomatiques, commerciales et culturelles avec l’État d’Israël par les pays concernés ;
  • l’arrêt de tout processus de normalisation (dont les accords dits « d’Abraham ») pour les États qui s’y préparaient ;
  • la garantie du droit des peuples arabes à manifester en soutien à la résistance palestinienne face à l’agression ;
  • l’adhésion individuelle et collective (via la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique) aux recours juridiques contre Israël devant la Cour internationale de Justice et la Cour pénale internationale, notamment pour ce qui est allégué de crime d’extermination à Gaza ;
  • le dépôt d’actions en justice pour l’agression contre le Qatar et pour les attaques répétées contre la Syrie et le Liban ;
  • l’adhésion immédiate à des initiatives internationales visant à isoler l’État d’Israël (référence à une « groupe de La Haye ») et la préparation d’un plan arabe et islamique pour le réduire au silence diplomatique et l’exclure des instances internationales.

Le texte précise que ces mesures doivent être des décisions effectives, pas de simples recommandations temporaires ; l’objectif affiché est de « remettre l’ennemi à sa place » et de restaurer le respect pour la région.

Coopération militaire et industrielle : propositions pratiques

Face à la montée des menaces, le document évoque l’idée de raviver ou d’appliquer l’Accord de défense arabe de 1950. Pour dépasser les déclarations, il propose le développement d’une industrie militaire commune, via l’élargissement de l’Organisation arabe pour l’industrialisation ou la création d’un nouvel organisme arabo‑islamique, et la coopération avec des pays disposant de capacités militaires importantes.

Le texte signale que le recours exclusif aux armements américains s’est avéré insuffisant pour protéger les États arabes, et appelle à tirer parti des avancées militaires de pays comme la Turquie, le Pakistan et l’Iran. Il plaide enfin pour l’apaisement des différends régionaux, notamment entre États du Golfe et l’Iran, jugés exploités par les puissances extérieures et par Israël.

Scénarios de sortie de crise et conditions de succès

La tonalité est sans ambiguïté sur un point central : « Si la conférence de Doha réussit à prendre des décisions qui apaisent les peuples arabes et musulmans, qui dissuadent l’agression israélienne, qui imposent son arrêt et permettent l’entrée immédiate des aides, alors cette conférence sera la voie de sortie réelle de l’état de désespoir et de faiblesse ». En revanche, si la réunion se contente de répéter les formules habituelles, le texte conclut de façon sévère sur l’avenir régional.

« إذا نجحت قمة الدوحة في اتخاذ قرارات تروي غليل الشعوب العربية والإسلامية، وتردع العدوان الإسرائيلي، وتفرض عليه كلمتها، وتجبره على وقف العدوان، والسماح فورا بدخول المساعدات؛ فسوف تكون هذه القمة هي باب الخروج الحقيقي من حالة اليأس والضعف والتردي التي عاشت فيه أمتنا »

Les yeux restent donc tournés vers Doha, où l’on attend des décisions politiques, diplomatiques et juridiques tangibles pour répondre à la crise et affirmer une solidarité arabe effective.

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source:https://arabi21.com/story/1706941/%D8%AD%D8%AA%D9%89-%D8%AA%D9%83%D9%88%D9%86-%D9%82%D9%85%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D9%88%D8%AD%D8%A9-%D8%A8%D8%A7%D8%A8%D8%A7-%D9%84%D9%84%D8%AE%D8%B1%D9%88%D8%AC-%D9%85%D9%86-%D8%A7%D9%84%D9%8A%D8%A3%D8%B3

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