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Budget 2026 est au cœur des échanges politiques en ce début de semaine, Yaël Braun-Pivet appelant à un compromis autour d’une économie de 35 milliards d’euros. « Je pense que l’on peut arriver à un accord autour d’une somme qui sera un peu moindre (et) si on pouvait avoir une cible à 35 / 36 milliards, ça serait bien », a-t-elle expliqué. « Maintenant, essayons de trouver le bon niveau qui nous permette de résorber cette dette et de nous inscrire dans une bonne trajectoire et d’être juste vis-à-vis de nos concitoyens », a affirmé. « Il faut de la justice fiscale, c’est important », a-t-elle prévenu.
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Budget 2026 : un compromis autour de 35 milliards d’économies
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Yaël Braun-Pivet a réaffirmé son estimation selon laquelle un compromis autour de 35 à 36 milliards d’euros d’économies est envisageable pour le budget 2026, même si le chiffre retenu est légèrement inférieur. « Je pense que l’on peut arriver à un accord autour d’une somme qui sera un peu moindre (et) si on pouvait avoir une cible à 35 / 36 milliards, ça serait bien », a-t-elle expliquée. « Maintenant, essayons de trouver le bon niveau qui nous permette de résorber cette dette et de nous inscrire dans une bonne trajectoire et d’être juste vis-à-vis de nos concitoyens », a affirmé. « Il faut de la justice fiscale, c’est important », a-t-elle prévenu.
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La présidente de l’Assemblée a aussi rejeté la proposition des socialistes d’appliquer la taxe Zucman sur les très hauts patrimoines, qu’elle a qualifiée de « pas d’une bonne piste ». Elle a rappelé que « tout le monde met la main à la pâte » et a insisté sur l’implication des patrons et des entreprises pour atteindre l’objectif budgétaire. Après la main tendue de Sébastien Lecornu à la gauche, en particulier au PS, elle a demandé au parti d’Olivier Faure de ne pas adopter une attitude de blocage.
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Elle a aussi réfuté toute idée de revenir sur la réforme des retraites, affirmant qu’elle n’y est pas favorable, mais qu’elle propose des pistes pour un compromis sur « la pénibilité et la carrières des femmes ». En outre, elle a défendu la poursuite de la politique de l’offre, arguant que « La France est redevenue le pays le plus attractif d’Europe parce que nous avons mené cette politique ».
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Réaction des acteurs et position sur la taxe Zucman
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Dans les réactions politiques et économiques, le patron du Medef Patrick Martin a brandi la menace d’une « grande mobilisation patronale » si les impôts des entreprises augmentaient. Cette posture est évoquée comme un élément clé du débat sur l’équilibre entre recettes et efforts du secteur privé, dans un contexte où les arguments sur l’élasticité fiscale se heurtent à des impératifs budgétaires.
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Perspectives et cadre politique
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Les analyses dessinent un cadre où l’objectif est d’articuler les priorités budgétaires avec les réformes sans alimenter de nouvelles tensions autour de la réforme des retraites. Braun-Pivet rappelle qu’elle privilégie les compromis qui prennent en compte la pénibilité et les carrières des femmes et elle réaffirme sa volonté de maintenir la politique de l’offre, qu’elle voit comme un élément majeur de l’attractivité française. Le rôle des parlementaires et des partenaires sociaux demeure déterminant pour aboutir à un texte budgétaire qui puisse être soutenu par une majorité et par l’opinion publique.