Plusieurs articles décrivent l’histoire d’un détenu libéré par erreur près de Bordeaux, retrouvé et réincarcéré peu après. Âgé de 25 ans et condamné à dix ans de réclusion pour un vol avec violence ayant entraîné la mort en 2019, il avait été libéré à cause d’une méprise sur le nom de famille d’un autre détenu. Selon le parquet, l’intéressé a été placé en rétention judiciaire avant d’être réincarcéré le lendemain, et il n’a pas été possible de démontrer qu’il avait un rôle actif dans cette libération.
Faits et contexte
Selon les premiers éléments, l’origine de l’erreur réside dans une confusion sur le nom de famille d’un autre détenu, ce qui a conduit au relâchement inapproprié. Le dossier judiciaire indique que la libération a été suivie d’un déplacement ou d’un retour en détention dans la foulée.
« L’intéressé a été placé en rétention judiciaire avant d’être réincarcéré le lendemain, indique le procureur de la République Renaud Gaudeul. Il n’est pas en l’état poursuivi du chef d’évasion car il n’est pas possible de démontrer qu’il a eu un rôle actif dans cette libération. Sa seule passivité face aux erreurs de l’administration pénitentiaire ne suffit pas à caractériser l’infraction d’évasion. »
Selon le parquet, ces propos ont été tenus par le procureur de la République Renaud Gaudeul, qui précise que les faits restent à clarifier et que la situation n’établit pas une action d’évasion.
Évolution et réactions
Par la suite, les autorités ont confirmé qu’un interpellation du détenu avait eu lieu le 3 septembre dans un appart’hôtel à Saint-Jean-d’Illiac, en périphérie de la métropole bordelaise. Le même parquet précise que l’homme était condamné à dix ans de prison pour un vol avec violences ayant entraîné la mort.
« Il n’est pas possible de démontrer qu’il a eu un rôle actif dans cette libération. Sa seule passivité face aux erreurs de l’administration pénitentiaire ne suffit pas à caractériser l’infraction d’évasion. »
Les autorités ont ajouté que, pour l’instant, l’homme « n’est pas en l’état poursuivi du chef d’évasion ». L’affaire est présentée comme une illustration des défis organisationnels autour des libérations et de l’application des décisions pénales, sans que les enquêteurs n’aient établi un lien direct avec une action d’évasion.