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Le président américain Donald Trump a déclaré lundi soir qu’il venait de lire un rapport affirmant que le mouvement de résistance islamique, le Hamas, aurait déplacé des détenus dans la bande de Gaza vers des positions en surface pour les utiliser comme boucliers humains face à l’offensive israélienne. Il a qualifié cette action de « horreur humaine peu commune » et a lancé un avertissement sévère aux dirigeants du Hamas. Trump a demandé la libération immédiate de tous les captifs et a soutenu que si cela se produisait, « tous les paris seraient perdus » pour le mouvement.
Les accusations de Donald Trump
Selon Trump, le rapport indiquait que des détenus avaient été déplacés au-dessus du sol afin d’être exposés délibérément aux frappes israéliennes. Il a insisté sur le fait qu’il espérait que les dirigeants du Hamas mesurent les conséquences d’un tel acte.
Le président a décrit la situation comme une « atrocité » et une « honte humaine », soulignant le caractère exceptionnel de ce qu’il a qualifié d’abomination. Il a exhorté le Hamas à ne pas permettre que cela se produise et à libérer tous les otages sans délai.
- Accusation principale : déplacement d’otages vers la surface pour servir de boucliers humains.
- Conséquence annoncée par Trump : des représailles sévères et la perte de toute légitimité pour le Hamas si l’allégation se confirmait.
- Demande explicite : libération immédiate de tous les détenus.
Réaction du Hamas
En réponse, le Hamas a publié tôt mardi matin une déclaration qualifiant les propos du président américain de « biais flagrant au service de la propagande sioniste ». Le mouvement a rejeté l’accusation et a dénoncé ce qu’il présente comme une partialité américaine.
Hamas a affirmé que les déclarations de Trump illustrent une double norme qui ignore, selon eux, ce qu’ils décrivent comme une politique de nettoyage ethnique et la mort d’environ 65 000 civils dans la bande de Gaza, en majorité des femmes et des enfants.
- Accusation portée contre Tel-Aviv et Washington : tolérance des crimes et soutien à l’escalade.
- Affirmation : l’administration américaine sait, selon le Hamas, que le Premier ministre Benjamin Netanyahou sabote toute possibilité d’accord visant à libérer les détenus.
- Avertissement : la destruction systématique de Gaza mettrait également en danger la vie des soldats israéliens retenus.
Le mouvement a également accusé Washington de contribuer à l’escalade par son soutien politique et ses efforts de désinformation visant à couvrir les crimes de l’occupation. Hamas a déclaré que « le sort des prisonniers de l’armée d’occupation dans la bande de Gaza est déterminé par le gouvernement du terroriste Netanyahou », lui attribuant la responsabilité de la vie de ces captifs.
Position américaine et démarches diplomatiques
Parallèlement, le sénateur et secrétaire d’État ad intérim Marco Rubio a exprimé lundi son espoir que le Qatar continue de jouer un rôle constructif pour mettre fin au conflit à Gaza. Rubio, en visite en Israël depuis dimanche, a indiqué que sa prochaine étape était une visite au Qatar prévue mardi afin de relancer les négociations.
Il a déclaré : « Nous espérons que le Qatar et les autres pays du Golfe apporteront une contribution constructive pour mettre fin à cette guerre, ce qui répond à leurs intérêts. » Rubio a informé des responsables israéliens de l’objectif de sa visite, axé sur la reprise des pourparlers.
- Objectif officiel : relancer des négociations et faciliter un règlement.
- Rôle ciblé : le Qatar est présenté comme un acteur clé pour la médiation.
- Contexte : contacts diplomatiques intensifiés entre Washington, Doha et Tel-Aviv.
Points clés et perspectives
Les déclarations conjointes mettent en lumière une polarisation des récits autour de la guerre à Gaza, où les accusations sur le sort des captifs alimentent les tensions diplomatiques. Les allégations de l’utilisation d’otages comme boucliers humains — et leur démenti ferme par le Hamas — risquent d’envenimer davantage la situation sur le terrain.
Les efforts diplomatiques, notamment les démarches vers le Qatar, visent à rouvrir des canaux de négociation pour obtenir des libérations et un cessez-le-feu, mais les parties s’accusent mutuellement de saboter toute avancée possible.
- Thème central : Hamas Gaza otages, au cœur des accusations et des dénégations.
- Enjeu humanitaire : la protection des civils et des détenus reste au centre des préoccupations.
- Enjeu diplomatique : la crédibilité et le rôle des médiateurs régionaux seront déterminants pour la suite.