Le 18 septembre se profile comme une nouvelle journée de mobilisation pour les enseignants du premier degré en France, avec le principal syndicat du primaire, FSU-Snuipp, qui prévoit qu’un tiers des enseignants seront en grève. Selon ce syndicat, la mobilisation s’inscrit dans le cadre de la contestation des mesures budgétaires annoncées cet été et des conditions de rentrée. « Nos premiers chiffres font état d’un tiers de grévistes pour les enseignants du primaire de l’école publique », a expliqué Aurélie Gagnier, co-secrétaire générale et porte-parole de la FSU-Snuipp. « L’école publique a urgemment besoin de moyens à la hauteur et d’un véritable budget », a souligné la FSU-Snuipp dans un communiqué publié mardi. Selon une enquête de rentrée menée par ce syndicat, au sein des 6 063 écoles qui ont répondu, près de 3 000 classes ne disposaient pas d’un enseignant affecté pour l’année scolaire. Plus de 80 % des établissements ont par ailleurs déclaré avoir au moins une classe avec plus de 22 élèves, et 57 % avoir au moins un élève sans AESH à ses côtés. Mercredi dernier, le ministère de l’Éducation nationale avait donné le chiffre de 6 % d’enseignants grévistes dans le cadre de la mobilisation citoyenne « Bloquons tout », quasi exclusivement dans le second degré, en raison du grand nombre d’écoles fermées le mercredi.
Mobilisation et chiffres prévus le 18 septembre
La grève est soutenue par les organisations CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires, qui appellent à manifester contre les mesures budgétaires annoncées cet été et que le nouveau Premier ministre n’a pas écartées pour l’heure. « Nos premiers chiffres font état d’un tiers de grévistes pour les enseignants du primaire de l’école publique », a répété Aurélie Gagnier, co-secrétaire générale de la FSU-Snuipp, lors d’un point presse. Selon l’enquête de rentrée, sur 6 063 écoles qui ont répondu, près de 3 000 classes n’ont pas d’enseignant affecté et plus de 80 % des établissements déclarent au moins une classe avec plus de 22 élèves; 57 % signalent au moins un élève sans AESH à leurs côtés.
Mercredi dernier, le ministère de l’Éducation nationale a publié le chiffre de 6 % d’enseignants grévistes dans le cadre de la mobilisation citoyenne « Bloquons tout », quasi exclusivement dans le second degré, en raison du grand nombre d’écoles fermées le mercredi.
Contexte budgétaire et réactions des autorités
Les organisations estiment que les mesures budgétaires annoncées cet été ne répondent pas aux besoins réels des écoles publiques et exigent un financement à la hauteur pour soutenir les classes surchargées et l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Selon la FSU-Snuipp, le nouveau Premier ministre n’a pour l’heure pas écarté ces mesures budgétaires et le dialogue avec les partenaires sociaux est attendu avant la suite de la rentrée.
La journée du 18 septembre est attendue avec impatience par les familles et les personnels, alors que la mobilisation attire l’attention sur les moyens et les conditions de travail dans l’école publique.