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Grève du 18 septembre: mobilisations dans le Lot et en France

by charles
France

Grève du 18 septembre: mobilisations dans le Lot et en France. Dans le Lot, l’élan est parti à Cahors et Figeac peu après 14 h 30, selon les organisateurs et les premiers éléments recueillis. À Biars-sur-Cère, la CGT du Lot parle de 400 personnes rassemblées et, peu après, les responsables évoquent environ 800 manifestants sur place. À Figeac, les enseignants étaient particulièrement mobilisés pour demander davantage de moyens. « Les revendications n’ont pas changé depuis le 10 septembre », explique une manifestante cadurcienne dans un sourire.

Grève du 18 septembre : mobilisations dans le Lot et dans d’autres villes

Dans le Lot, le coup d’envoi a été donné à Cahors et à Figeac à 14 h 30. Sur la place Gambetta à Cahors et aux Jardins de l’hôpital de Figeac, les cortèges se sont formés et les rangs ont grossi au fil de la matinée. À Biars-sur-Cère, 400 personnes avaient été comptabilisées au départ, et les responsables syndicaux évoquaient ensuite environ 800 manifestants présents sur place. À Figeac, on notait une participation marquée des enseignants venus battre le pavé pour obtenir plus de moyens. « Les revendications n’ont pas changé depuis le 10 septembre », rappelle une manifestante cadurcienne.

Manifestants devant le centre-ville lors de la manifestation à Bergerac
Bergerac, manifestants lors de la grève du 18 septembre

Dans le reste du pays, les mobilisations se sont multipliées avec des chiffres qui varient selon les sources. À Lyon, les incidents ont émaillé la matinée et des violences ont été relevées près du parcours. Selon la préfecture, il y a eu de « très nombreux jets de projectiles et tirs de mortiers (d’artifice) sur les forces de l’ordre » réalisés depuis « le pré-cortège composé de nombreux individus à risque qui empêch(ait) les syndicats d’avancer ». Un journaliste de France Télévisions a été blessé et deux policiers ont été blessés, dont l’un a « perdu une dent », selon la préfecture. Le cortège s’est ensuite déplacé vers la place Bellecour, après quoi des jets de mortiers d’artifice et du gaz lacrymogène ont continué à entourer le parcours. Le SNJ de France Télévisions a demandé une enquête pour déterminer l’origine du tir qui a atteint le confrère, précisant que l’équipe était très choquée et accompagnée de sécurité.

À Sète, la matinée a vu une circulation des manifestants avec une camionnette décorée de drapeaux et de haut-parleurs sur la place du Pouffre. À 10 h 30, 500 personnes discutaient avant le départ du cortège et la préfecture a communiqué 1 200 manifestants, chiffre auquel les syndicats ajoutent 3 500 participants. La foule a évolué autour de la mairie et a élargi le cortège jusqu’au conseil de prud’hommes. « La tielle est sétoise, la révolution aussi », pouvait-on lire sur certaines pancartes, témoignage des accents localisés de ce mouvement intersyndical.

Manifestants à Sète lors de la grève du 18 septembre
Manifestants à Sète, pancartes et drapeaux

À Chartres, environ 1 500 manifestants ont défilé dans le centre-ville, où l’itinéraire a été privilégié face à l’ampleur du mouvement. « Ce qu’on veut, c’est plus de solidarité », résumait Marie Jaupitre, de l’Unsa, qui soulignait le ras-le-bol général face à la réforme des retraites et au manque de moyens dans les services publics. Dans le cortège, des revendications multiples ont été portées autour des dernières coupes budgétaires et de la baisse du pouvoir d’achat, notamment dans l’Éducation nationale et les pompiers.

En dehors des grandes villes, Friville-Escarbotin a vu 220 manifestants se rassembler près du château d’eau, et plusieurs retraités ont pris part au mouvement pour réclamer une meilleure prise en charge et des garanties face à l’évolution des pensions. Plus au nord, dans le Lot, l’esprit de mobilisation a été palpable, avec des images parlant d’un peu plus de 3 000 manifestants dans les rues selon les médias locaux, et des témoignages locaux qui décrivent une ambiance dense mais globalement pacifiée.

Dans l’ensemble, la journée du 18 septembre a été marquée par une participation variable selon les villes et par une suite de rassemblements qui ont, pour la plupart, suivi des parcours calmes, tout en témoignant d’un répertoire commun de slogans et de revendications. Les chiffres exacts varient selon les sources et les villes, mais le motif reste le même: une contestation du pouvoir d’achat et des politiques publiques associées à la réforme des retraites et à la gestion des services publics.

Des chiffres variables et des scènes variées

Les chiffres relevés par les autorités et les syndicats divergent selon les villes. À Lyon, les chiffres oscillent entre 14 000 et 20 000 participants selon les sources officielles et syndicales. À Sète, le matin, la préfecture annonçait 1 200 manifestants, chiffres jugés sous-estimés par les organisateurs qui parlaient de 3 500 participants. À Chartres, on évoque 1 500 manifestants et une ambiance au moins tendue, marquée par des pétards et une forte présence des syndicats. À Bergerac, la manifestation se situait autour de 900 participants selon les premiers relevés, et à Friville-Escarbotin, 220 personnes ont pris part au cortège. Dans le Lot, l’afflux a été massif sur Cahors et Figeac avec des chiffres qui dépassent les premières estimations du matin, et l’événement a été largement suivi par les médias locaux.

Sur le terrain, des échanges entre manifestants et forces de l’ordre ont été relatés dans plusieurs villes, avec des incidents mineurs et des interpellations ponctuelles à Lyon. Des commentaires et des témoignages ont mis en avant le sentiment d’unité entre les générations et les métiers, des enseignants aux retraités, en passant par les étudiants et les salariés. L’ensemble des rassemblements démontre une dynamique nationale autour des questions de pouvoir d’achat, d’emploi public et de financement des services publics, même si les chiffres et les périmètres varient d’un lieu à l’autre.

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