À Tarbes, Jessica Ruffié, préparatrice en pharmacie, a ajouté une dimension thérapeutique à sa passion pour la photographie. Depuis treize ans, elle contribue au parcours de soins et, récemment, elle a développé des séances photo destinées à aider des femmes à retrouver confiance en elles. Son approche associe écoute, sensibilité et technique pour offrir une image qui soutient l’estime de soi et le bien-être.
À Tarbes, une pharmacienne se tourne vers la photographie thérapeutique
Dans l’officine tarbaise, Jessica Ruffié a transformé ses années d’éducation thérapeutique en une approche photographique. Elle explique comment des séances boudoir deviennent un outil d’accompagnement pour des patientes et des proches. «Il a cru en moi et en mes capacités» se réjouit la jeune femme, résumant ce cheminement personnel et professionnel. «Pour la St-Valentin, j’ai proposé à des femmes des séances boudoir pour qu’elles offrent les photos à leurs maris», précise-t-elle, citant une étape clé de son parcours.
«Beaucoup de femmes qui venaient me voir avaient été touchées par un cancer», et «d’autres avaient été victimes de violences conjugales». «Récemment j’ai appris que beaucoup d’entre elles venaient me voir sur les conseils d’une psychologue».
«Si vous souhaitez repartir avec le sourire et une autre image de vous, pas besoin de prescription médicale. Il vous suffit d’être une femme et de vivre dans le 65, le 32 ou le 64.»
Des séances boudoir pour des femmes en quête d’estime et de soutien
Les séances boudoir proposées ne nécessitent pas de prescription et s’adressent aux femmes qui souhaitent retrouver une image positive d’elles-mêmes. L’objectif est d’offrir une étape d’acceptation et de partage, dans le cadre d’un accompagnement respectueux et personnalisé.
La photographe précise que ces séances ne visent pas la mode mais le cheminement personnel: les clientes évoquent souvent un volume d’émotion et une volonté de reprendre possession de leur corps. «Si vous souhaitez repartir avec le sourire et une autre image de vous, pas besoin de prescription médicale. Il vous suffit d’être une femme et de vivre dans le 65, le 32 ou le 64.»