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Sanctions ONU Iran: réactions et implications

by charles
Iran

Les sanctions de l’ONU visant l’Iran ont été réactivées ce dimanche 28 septembre, marquant une étape majeure dans les relations entre Téhéran et la communauté internationale. Le gouvernement iranien a réagi en affirmant qu’il défendra ses droits et ses intérêts nationaux et que toute action visant à porter atteinte à son peuple fera l’objet d’une réponse ferme et appropriée. L’Agence internationale de l’énergie atomique rappelle que l’Iran demeure le seul État non doté de l’arme nucléaire à enrichir l’uranium à un niveau élevé et proche du seuil nécessaire à la fabrication d’une bombe, et que l’objectif est civil dans le cadre du JCPOA conclu en 2015. Par ailleurs, la monnaie iranienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar, reflétant une pression économique accrue.

Vue d’illustration des tensions autour du nucléaire iranien
Image illustrant le contexte nucléaire iranien.

Réactions officielles de Téhéran au rétablissement des sanctions

« La réactivation des résolutions abrogées est juridiquement infondée et injustifiable … », a déclaré la diplomatie iranienne dans un communiqué, première réaction officielle de l’Iran au rétablissement des sanctions, à nouveau en vigueur depuis dimanche, dix ans après leur levée.

« La République islamique d’Iran défendra résolument ses droits et intérêts nationaux, et toute action visant à porter atteinte aux intérêts et aux droits de son peuple fera l’objet d’une réponse ferme et appropriée », a ajouté le ministère iranien des Affaires étrangères, sans en préciser les détails.

Contexte et implications diplomatiques et économiques

Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran est le seul pays non doté de l’arme nucléaire à enrichir l’uranium à un niveau élevé (60 %), proche du seuil technique nécessaire à la fabrication d’une bombe, selon les données de l’Agence.

Téhéran se défend d’avoir des ambitions militaires et réaffirme son droit au nucléaire civil, notamment pour la production d’électricité, dans le cadre des engagements du JCPOA qui plafonnaient le taux à 3,67 %.

Suite au rétablissement des sanctions, la monnaie nationale a été observée à son plus bas historique face au dollar sur des sites de suivi des changes, reflétant la pression économique croissante et les incertitudes sur les échanges extérieurs.

Il y a des éléments indiquant que, il y a un mois, un dollar s’échangeait contre plus d’un million de rials, un phénomène qui peut alourdir le coût de la vie et influencer les importations essentielles.

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