Le lait de foin est présenté comme une denrée agricole certifiée par un label européen et français, le STG (Spécialité Traditionnelle Garantie). Venu d’Autriche, il autorise les fermes françaises à utiliser la dénomination Lait de foin sous un cahier des charges précis. Trois garanties structurent ce dispositif: une alimentation des animaux avec au moins 75 % d’herbe ou de foin; l’interdiction d’utiliser des aliments fermentés (ensilage); l’interdiction d’utiliser des OGM dans l’alimentation des animaux. Des producteurs et le ministère de l’agriculture soulignent que ce label vise à assurer la traçabilité du lait de la ferme au produit fini, et que le lait est perçu comme plus riche par les consommateurs.
Lait de foin: un label STG et des garanties
La Spécialité Traditionnelle Garantie, ou STG, confère au lait de foin un statut particulier. Concrètement, le cahier des charges fixe trois points clés: une alimentation des animaux avec au moins 75 % d’herbe ou de foin; l’interdiction d’utiliser des aliments fermentés (ensilage); l’interdiction d’utiliser des OGM dans l’alimentation des animaux.
Selon l’association des producteurs français qui l’encadre, « d’assurer la totale traçabilité du lait, de la ferme au produit fin ».
Résultat : « les produits laitiers présentent des saveurs particulières. L’absence totale de produits fermentés dans l’alimentation des animaux, le Lait de Foin permet une transformation fromagère facile et de haute qualité. Pour le consommateur, le lait est plus riche », lit-on sur le site du ministère de l’agriculture.
Le lait de foin n’aurait finalement qu’un défaut : son nom ! Lequel fait trop facilement penser aux « laits » dits végétaux (avoine, soja, épeautre, riz…), qui ne sont en rien des laits, au sens de la réglementation européenne.
Perception et implications pour les consommateurs
Le lait de foin est bien un lait d’origine animale. Derrière cette dénomination se cache un cahier des charges strictes. Explications: il convient d’avoir l’œil en supermarché pour trouver la dénomination lait de foin, au rayon des produits laitiers… En fait, celle-ci fait référence à de bonnes pratiques employées en matière d’alimentation des animaux concernés : vaches, chèvres ou brebis.
Des questionnements subsistent sur l’usage du terme et sa communication auprès du grand public. Le nom peut prêter à confusion avec les laits végétaux, ce qui est parfois dénoncé par les producteurs et les autorités compétentes.