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Endofibrose iliaque: le mal silencieux des cyclistes

by charles
France

L’endofibrose iliaque est une pathologie rare qui touche les artères iliaques externes et peut impacter la performance des cyclistes lors d’efforts intenses. À force de mouvements répétitifs de flexion des jambes, les artères se contractent et se rétrécissent, réduisant le flux sanguin vers les muscles des cuisses. Les symptômes sont souvent subtils et faciles à prendre pour du manque de forme, ce qui complique le diagnostic. Le point sur le diagnostic et les options de prise en charge est utile pour les pratiquants et les médecins.

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Illustration de l’endofibrose iliaque chez le cycliste
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Endofibrose iliaque chez les cyclistes: un mal silencieux

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L’endofibrose iliaque est causée par des contraintes mécaniques répétées sur les artères iliaques externes lors des mouvements de pédalage. Avec le temps, ces artères s’épaississent et leur calibre se rétrécit, ce qui peut limiter le flux sanguin vers les cuisses lors d’efforts intenses. Chez le cycliste, les symptômes sont principalement des signes fonctionnels: une sensation de jambe plus faible d’un côté, une diminution des performances sur les parcours vallonnés, des difficultés lors des sprints et un décrochage précoce du peloton. Ces manifestations ne s’accompagnent pas forcément de douleurs aiguës, ce qui explique souvent un retard de diagnostic. Le diagnostic précoce est important car il permet d’évaluer le degré de rétrécissement et d’envisager les options de reprise ou de traitement.

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Diagnostic, options et reprise sportive

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Le diagnostic passe par plusieurs étapes: un examen clinique axé sur la pratique sportive et les antécédents, un bilan biologique pour écarter d’autres causes éventuellement similaires, puis des techniques d’imagerie comme le doppler artériel et, si nécessaire, l’artériographie pour visualiser précisément la zone touchée. Deux scénarios se présentent ensuite à l’athlète: soit arrêter le sport de haut niveau, soit bénéficier d’une prise en charge chirurgicale permettant de réparer la fibrose ou de remplacer l’artère par un segment veineux; dans les deux cas, une rééducation adaptée et un suivi médical sont essentiels. La reprise de l’activité se fait après plusieurs semaines, avec une progression adaptée et des contrôles réguliers pour évaluer le flux sanguin et la récupération fonctionnelle. Chaque parcours est individuel et dépend de l’étendue de la sténose et des objectifs sportifs.

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