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Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène a été confirmé vendredi dans un élevage de faisans et de perdrix à Pihen-lès-Guînes, au sud de Calais, dans le Pas-de-Calais. La préfecture a annoncé samedi 11 octobre 2025 l’abattage des oiseaux pour éviter toute propagation. Un arrêté préfectoral instaure une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km autour du site contaminé, afin d’éviter tout risque de diffusion. Les autorités appellent à l’application la plus stricte des mesures afin de limiter les risques pour d’autres élevages et pour les volailles domestiques.
À Pihen-lès-Guînes, un foyer confirmé et les mesures immédiates
Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène a été confirmé vendredi dans un élevage de faisans et de perdrix à Pihen-lès-Guînes, au sud de Calais. La préfecture du Pas-de-Calais a précisé samedi 11 octobre 2025 que les oiseaux seront abattus pour éviter toute propagation. Un arrêté préfectoral institue une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km autour du site contaminé, dans le cadre d’un dispositif de biosécurité renforcée.
Dans ces zones, les détenteurs de volailles et d’oiseaux captifs doivent mettre leurs animaux à l’abri et le transport de ces animaux est interdit, sauf dérogation accordée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP), a précisé la préfecture. La surveillance sanitaire y est renforcée par des contrôles obligatoires.
Les autorités appellent l’ensemble de la filière à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages via la faune sauvage et les activités humaines, et éviter sa diffusion entre élevages.
Zones de protection et obligations pour les détenteurs
Les zones de 3 km et de 10 km autour du site visé servent à prévenir toute diffusion du virus vers d’autres élevages et à déclencher des contrôles sanitaires renforcés, précisent les autorités.
Dans ces zones, les détenteurs de volailles et d’oiseaux captifs doivent mettre leurs animaux à l’abri et le transport de ces animaux est interdit, sauf dérogation accordée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP), a précisé la préfecture. La surveillance sanitaire y est renforcée par des contrôles obligatoires.
Les autorités appellent l’ensemble de la filière à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages via la faune sauvage et les activités humaines, et éviter sa diffusion entre élevages.
Évolution du risque et contexte national
Après une flambée du virus en France, le risque de grippe aviaire a été abaissé de « modéré » à « négligeable » en mai sur l’ensemble du territoire de France métropolitaine du fait d’une « amélioration de la situation sanitaire » chez les oiseaux, selon un arrêté publié au Journal officiel.
Le niveau « négligeable » est le plus faible des trois niveaux de risque (élevé, modéré et négligeable).
Situation calme au niveau national, selon les autorités, après une période de vigilance et de contrôles soutenus.