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Plusieurs conseils municipaux et réunions locaux se tiennent ou se préparent dans les départements concernés, confirmant le rôle croissant des conseils de quartiers et des assemblées locales dans la vie démocratique. À Naucelle, le conseil municipal des jeunes (CMJ) vient d’être réélu pour une mandature de deux ans et s’organise autour de projets concrets portés par un groupe nommé «Abracadabra» de Baraqueville. À Bagnères-de-Bigorre, la séance a réuni les élus autour de conventions, de nominations et de subventions. À Alès, le conseil se penche sur des hommages, des subventions et des aménagements, avec des échanges parfois durs et des questions liées aux tarifs et à la voirie.
À Naucelle, renouvellement du CMJ et projets
Le conseil municipal des jeunes (CMJ) de Naucelle a été réélu et comprend 11 membres (6 filles et 5 garçons): Cléo Bonnet Fourmon, Leia Cayssials, Selina Dutot Poree, Robin Bousquet, Yanis Doumayzel, Elliot Ibanez, Camille Bec, Maya Duboc, Lise Vedovato, Victor Lanoe et Benjamin Sarran. L’élection avait été présentée en septembre aux enseignants, et les axes de mandature portent sur la participation à la vie municipale et la proposition d’idées et de projets, notamment autour de l’espace dédié et des projets locaux. Le CMJ vise des actions concrètes, comme le tri des déchets, et le groupe portera les projets de l’association «Abracadabra» de Baraqueville. La prochaine réunion aura lieu le 17 octobre, à la salle du conseil. L’espace aménagé est situé non loin de la salle des fêtes.
À Bagnères-de-Bigorre: débats et décisions au conseil municipal
Le conseil municipal de Bagnères-de-Bigorre se réunit le jeudi 16 octobre à 18h, à l’Hôtel de Ville. À l’ordre du jour: convention avec la Fédération française de cyclisme pour la labellisation de l’Espace Gravel-FFC; Legs de Madame Françoise Franc de deux tableaux Blanche Odin au Musée Salies; Convention de partenariat avec le Parvis dans le cadre de la saison culturelle 2025-2026; Domaine Public – dénomination de la voie desservant l’ancienne gare – place de la Gare; Modification de l’offre de concession et des tarifs des cimetières; Signature de la Charte d’adhésion aux valeurs universelles du Pic du Midi et son observatoire; Étude de l’ANCT sur la mutualisation des établissements thermaux de Hautes-Pyrénées; Attribution de subventions aux associations et organismes divers; Acquisition « Propriété Casin »; Motion relative à la formation pisteur secouriste.
- Convention avec la Fédération française de cyclisme pour la labellisation de l’Espace Gravel-FFC
- Legs de Madame Françoise Franc de deux tableaux Blanche Odin au Musée Salies
- Convention de partenariat avec le Parvis dans le cadre de la saison culturelle 2025-2026
- Domaine Public – dénomination de la voie desservant l’ancienne gare – place de la Gare
- Modification de l’offre de concession et des tarifs des cimetières
- Signature de la Charte d’adhésion aux valeurs universelles du Pic du Midi et son observatoire
- Étude de l’ANCT sur la mutualisation des établissements thermaux de Hautes-Pyrénées
- Attribution de subventions aux associations et organismes divers
- Acquisition « Propriété Casin »
- Motion relative à la formation pisteur secouriste
À Alès: débats et décisions au conseil municipal
Silence. C’est par une minute de silence, en hommage à l’élu Bruno Mazuc, que s’est ouvert le conseil municipal lundi 13 octobre. Une courte minute avant que Claude Crégut lui succède en qualité de conseiller municipal, siégeant dorénavant dans les commissions qu’occupait le défunt. Diverses commissions dont la composition a été révélée, suscitant la première remarque de l’opposition, par la voix de Béatrice Ladrange, au sujet de leur convocation.
«Je m’interroge sur le fait qu’il y en a plus de la moitié qui n’ont eu aucune activité durant l’ensemble de la mandature. J’aimerais un bilan de fait et les raisons qui font qu’elles ne se réunissent pas.», Béatrice Ladrange.
«Effectivement, je n’ai pas le bilan en tête et je regarderai», a répondu le maire d’Alès, Christophe Rivenq.
Les délibérations suivantes ont concerné l’octroi de subventions aux associations sportives, culturelles et Cœur de ville, une garantie d’emprunt pour la construction du foyer Artès-Les Olivettes, ainsi que la création de huit postes d’adjoints techniques et de quatre Atsem.
Une dérogation de travail pour douze dimanches, accordée aux commerçants et concessionnaires automobiles, a provoqué un vote contraire de l’opposition, arguant du fait «que cette démarche, de façon homéopathique, remet en cause le repos dominical, les jours fériés et le reste.»
«Je n’ai pas entendu d’un seul étalier le problème des tarifs», fait remarquer le maire, Christophe Rivenq.
Un disque horodateur pour les infirmiers en soins à domicile a été mis en place afin d’éviter des contraventions, facturé 10 € à l’année, à l’attention des professionnels. L’opposition s’est aussi abstenue sur le vote des tarifs et redevances pour les halles de l’Abbaye «au motif que nous sommes, nous aussi, pour la défense du commerce et qu’on ne va pas aller dans le sens de ces prestations gratuites proposées aux étaliers que vous envisagez de facturer», détaille Paul Planque. «Je n’ai pas entendu d’un seul étalier le problème des tarifs, fait remarquer le maire. Et, fierté avec Max Roustan, c’est que c’est une des dernières halles totalement publiques…»
La question de la délibération sur la convention de gestion de flux avec l’office public de l’habitat Logis cévenol logement social a fait l’objet de longs débats. «Avec seulement 10 % de logements sociaux alors que 80 % de la population est habilitée à en demander, c’est un premier élément, explique Jean-Michel Suau. Et d’autant plus, avant l’Anru, que vous les reconstruisez dans d’autres villes…»
«C’est à ça qu’on les reconnaît, ils osent tout. Je vais le répéter : un, concernant la rénovation urbaine, on n’enlève pas des logements pour les reconstruire ailleurs. Deux, dans le cadre de la reconstitution de l’offre locative sociale (ROLLS), il faut trouver un certain nombre de terrains et des maires. Ils ont besoin de logements sociaux et sont très heureux de bénéficier de ces reconstructions.»
Si 200 000 € ont été accordés au centre hospitalier pour réhabiliter le bâtiment H en maison médicale de garde, l’opposition a relancé la question des déserts médicaux au travers de la venue d’un médecin cubain qui n’a pas abouti. Ce à quoi le maire fait remarquer que la ville n’a pas été recensée en “désert médical” et qu’en conséquence, des médecins alésiens pourraient aller soutenir des professionnels dans lesdites zones. En conclusion, suite à un courrier de Paul Planque révélant des problèmes liés au quartier de Rochebelle, le maire conclut : «Oui, tout n’est pas parfait, les trottoirs ne sont pas au niveau, mais un programme va démarrer d’ici trois semaines. Et pour le nettoyage, il n’y a plus le balayeur, pris à partie, qui a fait valoir son droit de retrait. Mais il y a un passage une fois par semaine avec les balayeuses et deux balayeurs une fois par semaine…»