Le Secours catholique a annoncé ce vendredi avoir présenté aux représentants de ses salariés un projet de plan social prévoyant la suppression de 130 postes en raison de « contraintes financières », une première pour l’association caritative. Ce « projet de transformation », présenté au comité social et économique jeudi, vise « à mettre en place une organisation sobre, en proximité des actions de terrain », indique la direction dans un communiqué. Elle précise avoir engagé des discussions sur un plan de sauvegarde de l’emploi qui « comprendrait notamment une phase préalable de départs volontaires et porterait le nombre de postes en CDI de 932 à 802 », soit 130 postes en moins. Créé en 1946, le Secours catholique compte à l’heure actuelle 932 salariés et près de 60 000 bénévoles. Dans un rapport publié en janvier, la Cour des comptes avait estimé que les déficits en 2023, la projection de déficit pour 2024 et l’augmentation des charges immobilières devaient « inciter » l’association « à rechercher les voies d’un retour à l’équilibre financier ».
Le plan social et ses implications
Le plan prévoit la suppression de 130 postes au sein de l’organisme, une décision décrite comme nécessaire pour faire face à des contraintes financières croissantes. La direction précise que l’objectif est de « sortir d’une zone de risque à moyen terme » et que le plan s’inscrit dans un contexte économique difficile pour les associations.
Cet ensemble de mesures prévoit une phase préalable de départs volontaires et une réorganisation visant une organisation sobre, en proximité des actions de terrain. Créé en 1946, le Secours catholique, qui vient en aide aux populations les plus précaires, compte à l’heure actuelle 932 salariés et près de 60 000 bénévoles. Dans un rapport publié en janvier, la Cour des comptes avait estimé que les déficits en 2023, la projection de déficit pour 2024 et l’augmentation des charges immobilières devaient inciter l’association à rechercher les voies d’un retour à l’équilibre financier.
Selon AFP, l’annonce s’inscrit dans un contexte économique compliqué pour les associations qui ont tiré le 11 octobre la sonnette d’alarme pour réclamer un soutien de l’État.
Contexte financier et réactions
Cette annonce intervient dans un contexte où les associations appellent à un soutien public afin de préserver leurs missions et les emplois, face à des déficits et à une hausse des charges immobilières, comme l’avait souligné la Cour des comptes. L’objectif affiché par l’organisation est de maintenir les actions près des bénéficiaires tout en revenant à l’équilibre financier.
Le plan évoque une réduction d’effectifs et un recours possible à des départs volontaires, une étape difficile pour les salariés et les bénévoles qui composent le réseau. Les autorités et les partenaires sociaux restent attentifs aux évolutions et à l’impact social des mesures, qui pourraient influencer le fonctionnement des dispositifs d’aide sur le terrain.
En parallèle, l’association signale que les postes en CDI passeraient de 932 à 802, et que cette réorganisation est présentée comme nécessaire pour assurer la pérennité des actions de proximité.