Plusieurs sources sud-coréennes indiquent qu’il existe de fortes chances d’une rencontre entre Donald Trump et Kim Jong Un lors de la prochaine visite du président américain dans la péninsule, une perspective suivie de près par les chancelleries et les marchés. Le ministre sud-coréen de l’Unification, Chung Dong-young, a déclaré qu’il y avait de fortes possibilités qu’il y ait une rencontre. Des responsables américains auraient discuté en privé de l’organisation d’un rendez-vous. Cette configuration s’inscrit dans un contexte où les tensions liées à l’arme nucléaire restent au cœur des échanges entre Washington et Pyongyang.

À Séoul, les autorités évoquent des chances fortes d’une rencontre
Le ministre de l’Unification a déclaré aux journalistes qu’il estimait qu’il y avait de fortes chances que Trump rencontre Kim lors de leur visite. « Ils doivent prendre une décision », a-t-il ajouté. Cette déclaration intervient à l’approche du déplacement de Donald Trump, qui doit arriver le 29 octobre en Corée du Sud pour le sommet de l’Apec, et qui poursuivra son voyage au Japon après une étape en Malaisie pour le sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean). Des médias américains ont rapporté que des responsables de son administration avaient discuté en privé de l’organisation d’une rencontre entre lui et Kim Jong Un. Des sources précisent que le président américain poursuit son grand voyage en Asie, avec pour objectif de conclure un accord sur tous les sujets avec son homologue chinois lors du sommet en marge de l’Apec. C’est dans ce dernier pays qu’il rencontrerait Xi Jinping, jeudi 30 octobre, selon les informations relayées par les médias.
Calendrier et enjeux autour d’une éventuelle rencontre
Au-delà des signaux émanant de Séoul, les antécédents parlent pour eux-mêmes: trois rencontres avaient eu lieu au cours du premier mandat de Trump: en juin 2018 à Singapour, en février 2019 au Vietnam, puis en juin 2019 à la frontière intercoréenne.
Fin septembre, Kim Jong Un s’est dit prêt à reprendre contact avec Washington, affirmant même avoir de « bons souvenirs » de Donald Trump. Mais seulement si les États-Unis renoncent à l’idée de priver son pays de l’arme nucléaire.