Zemmour refuse une candidature commune avec le RN et affirme des divergences

Éric Zemmour réaffirme son refus d’une candidature commune avec le RN pour 2027, et précise ses divergences sur l’immigration et l’économie dans deux entretiens relayés par la presse française. Selon Sud-Ouest et Le Parisien, il insiste sur des positions qui le placent à distance du Rassemblement national, tout en dénonçant ce qu’il appelle le grand remplacement et en défendant une approche plus stricte sur la remigration des délinquants et des chômeurs de longue durée.

Éric Zemmour affirme l’absence d’alliance avec le RN pour 2027

Dans l’un des entretiens, Éric Zemmour a déclaré : « Mais pourquoi on aurait un candidat commun ? (…) Je ne suis pas proche du Rassemblement national, le RN est socialiste en économie », selon Le Parisien. Par ailleurs, il a été relayé par Sud-Ouest que « Vous voyez, on est très différents », a-t-il conclu, soulignant une distance claire avec le RN.

Divergences économiques et sur l’immigration entre Reconquête et le RN

Selon Sud-Ouest, il énumère des positions sur l’immigration et l’islam, rappelant des éléments contenus dans les débats publics entre les formations. Il est rapporté que « Avec le RN, « nous sommes proches pour arrêter l’immigration, Et encore, moi je considère que l’islam n’est pas compatible avec la République. Marine Le Pen si. Je considère qu’il y a un “grand remplacement”, Marine Le Pen dit non. Je suis pour la “remigration” des délinquants, des chômeurs de longue durée. Marine Le Pen dit que ce n’est pas républicain » , a-t-il énuméré.

Répercussions sur le paysage électoral 2027

Ces échanges réaffirment une ligne de fracture persistante entre Reconquête et le RN et nourrissent les analyses sur les dynamiques possibles autour de la présidentielle de 2027. Ils montrent que les deux formations restent éloignées sur des questions cruciales, notamment l’immigration et l’islam, et que les candidats envisagés ne se rapprochent pas l’un de l’autre sur l’échiquier politique. Les observateurs notent que cette séparation pourrait influencer les alliances et les votes, sans qu’aucune annonce d’alliance commune ne se profile à ce stade, selon les résumés des articles cités.