Après l’énorme pagaille de lundi, la situation est revenue à la normale à la gare Saint-Charles de Marseille et sur l’ensemble du réseau sud-est. Plus de 50 000 voyageurs ont été touchés par des retards ou des annulations de trains à cause d’un incendie sur des câbles. Les gendarmes sont convaincus qu’il s’agit d’un acte volontaire. Un autre incendie, survenu à seulement 200 mètres et à une demi-heure plus tôt, intrigue les enquêteurs. La piste de l’ultra-gauche est actuellement étudiée.

Dans ce contexte, les enquêteurs poursuivent l’examen des faits et les zones touchées, et la piste ultra-gauche est présentée comme l’hypothèse privilégiée dans les premiers éléments de l’enquête.
Selon les rapports préliminaires et les déclarations publiques, la piste de l’ultra-gauche est au cœur des soupçons, et les autorités examinent les responsabilités éventuelles dans ce qui semble être une série d’incendies volontairement déclenchés sur le réseau ferré.
La piste ultra-gauche au cœur de l’enquête
Un élément clé évoqué par les enquêteurs est l’existence d’un contexte en ligne: un site appartenant à la mouvance anarchiste, Indymedia, aurait publié hier un poème faisant référence aux sabotages. Son titre ? « Attaque contre cheval BTP et la SNCF. » Autre élément évoqué: l’endroit ciblé autour de Valence, considéré comme un bastion de l’ultra gauche par certains interlocuteurs.
Selon Axel Ronde, porte-parole du syndicat de police CFTC, « ce sont des modes opératoires de ces militants souvent issus des mouvances anarchiques voire écologiques. Ils vont monter des opérations commando, cibler des endroits névralgiques pour dégrader et emmerder les Français. Ce sont des cibles assez faciles puisque c’est extrêmement compliqué de sécuriser l’ensemble des réseaux ferrés et ils ciblent particulièrement le TGV ».
Par ailleurs, les enquêteurs évoquent une présence locale de militants proches de l’ultra gauche, opposants à l’A69 ou encore aux mégabassines, installés dans la région. « Toute cette région est malheureusement gangrénée par des embryons de l’ultra gauche qui n’hésitent pas à s’attaquer à ces symboles », a ajouté le même interlocuteur. Pour ces sabotages, les auteurs encourent jusqu’à 20 ans de prison et 150 000 € d’amende.

Impact et cadre judiciaire
Sur le plan opérationnel, les perturbations ont touché plus de 50 000 voyageurs, avec des retards et annulations sur le réseau TGV du Sud-Est, selon les décomptes des opérateurs. Le haut niveau de difficulté des mesures de sécurité ferroviaire est évoqué par les autorités, qui alertent sur le fait que des actes coordonnés peuvent viser des points névralgiques du réseau.
Le cadre judiciaire est également rappelé: les auteurs de sabotages pourraient être traduits devant les tribunaux avec des sanctions lourdes, rappelant les risques encourus en cas de dégradation d’infrastructures essentielles. Dans ce contexte, des militants proches de l’ultra gauche sont mentionnés comme actifs dans la région, notamment des opposants à l’A69 ou aux mégabassines, et les autorités expriment l’importance d’une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités.
Face à ces éléments, les enquêteurs poursuivent leur travail afin de déterminer les responsables et d’évaluer les mesures de sécurité à adopter pour prévenir de nouveaux actes sur le territoire.