Le GIGN confirme la nomination du colonel Benoît Villeminoz à la tête de l’unité d’élite de la gendarmerie. Âgé de 48 ans, il succède au général Ghislain Réty après cinq années à la direction du groupe d’intervention. Ancien du GIGN, Villeminoz a rejoint l’unité en 2004 et a occupé plusieurs postes opérationnels, notamment en Nouvelle-Calédonie lors de la crise insurrectionnelle de 2024, selon la Gendarmerie nationale. Le directeur général Hubert Bonneau avait, lors de l’adieu aux armes du général Réty, promis que le poste serait attribué à un ancien de la maison.
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À la tête du GIGN, Villeminoz succède au général Réty
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À la tête du GIGN, Villeminoz prend les rênes d’une unité qui compte environ 1 000 personnes en métropole et outre-mer. Selon les communiqués, il est un ancien du GIGN et a été choisi pour remplacer le général Ghislain Réty, qui a quitté ses fonctions après cinq années à la tête de l’unité. Âgé de 48 ans, le colonel a effectué l’essentiel de sa carrière au sein du GIGN, avec des missions à l’étranger et des postes de commandement national. Avant sa nomination, il était chargé de mission au cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale, après avoir été chef d’état-major opérationnel en Nouvelle-Calédonie de juillet à octobre 2024 dans le cadre de la crise insurrectionnelle. Pour diriger le GIGN fort de 1 000 personnes, il était en compétition avec le général Quentin de Bennetot.
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Parcours et missions marquantes
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Formé à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 2001, Villeminoz intègre la Gendarmerie nationale et le GIGN en 2004. Son parcours est marqué par une alternance entre postes de commandement opérationnel au sein du GIGN et missions en Gendarmerie mobile et départementale, ainsi que par des fonctions en administration centrale. Il a été envoyé en Afghanistan et en Guyane au sein de la Force intervention et a dirigé des opérations majeures, notamment la traque des terroristes de Charlie Hebdo et l’intervention à Dammartin-en-Goële en 2015, ainsi que la sécurisation de l’Euro 2016 et du Tour de France. Le GIGN, qui regroupe environ 1 000 personnes, est appelé à intervenir dans des situations extrêmes.
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La nomination est perçue comme une continuité dans la politique de recours à d’anciens du GIGN.