Deux décisions récentes du Conseil d’État portent sur des questions de fin de vie en France. Dans l’un des dossiers, le Conseil a autorisé l’interruption de soins à un patient, contre l’avis de la famille. Dans l’autre, il a donné son feu vert à une sédation terminale après une longue délibération, malgré l’opposition des proches. Ces affaires éclairent les marges de manœuvre offertes aux médecins et les limites imposées par le droit lorsqu’il s’agit de mettre fin à des traitements ou d’accompagner la fin de vie.

Au Conseil d’État: autorisation d’interruption de soins malgré l’opposition de la famille
Dans l’un des dossiers, le Conseil d’État a autorisé l’interruption de soins à un patient, contre l’avis de la famille. Il s’est appuyé sur les éléments médicaux et les cadres juridiques en vigueur pour les décisions de fin de vie, et rappelle que les décisions de ce type s’inscrivent dans un cadre délicat et entouré de contestations éventuelles. L’affaire illustre les tensions entre les droits des patients, le rôle des médecins et les attentes des proches.
Affaire Teboul: sédation terminale autorisée malgré l’opposition de la famille
Dans l’affaire Teboul, le Conseil d’État a autorisé l’arrêt des traitements et la poursuite de la sédation terminale sur un patient plongé dans le coma, après une semaine et demie de délibération par les trois juges des référés de la section du contentieux.
Selon le dossier, l’Institut Gustave-Roussy avait initialement été saisi pour interrompre les traitements malgré les objections familiales, et la famille avait obtenu une suspension de la décision fin septembre.