Après l’affaire Salah Abdeslam, les autorités mettent en balance sécurité et procédure judiciaire. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a demandé sa mise en examen, tandis que la DGSI rappelle qu’il n’était pas associé à un projet d’attentat et qu’aucune menace concrète n’a été identifiée pour le 13 novembre.

Mise en examen demandée par le Pnat et absence de lien direct avec un attentat
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a néanmoins demandé sa mise en examen. Selon Céline Berthon, « Pas de menace concrète » a été constatée, et « C’est un individu qui demeure radicalisé, convaincu de l’idéologie mortifère qu’il a suivie pendant des années et qui l’a conduit à passer aux actes », a-t-elle ajouté, tout en précisant que, dans les faits qui lui sont reprochés, il n’est pas mis en cause dans un projet d’attentat.
Lors de l’enquête, l’homme de 36 ans, dernier membre vivant du commando du 13-Novembre, avait été placé en garde à vue, et son ex-compagne Maëva avait été interpellée après lui avoir remis une clé USB contenant notamment du contenu de propagande, selon les informations publiques.
Éléments de l’enquête: clé USB et orientation judiciaire
La remise de la clé USB par Maëva et sa contention dans l’enquête illustrent le volet propagande du dossier et alimentent les investigations sur les liens éventuels avec d’autres personnes ou structures, tout en maintenant le cadre judiciaire de la demande de mise en examen.