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Un nageur a été mordu au bras dimanche dans l’archipel des Marquises, en Polynésie française. L’incident s’est produit dans la baie de Hakahau, près de Ua Pou, et a nécessité une évacuation par hélicoptère vers Nuku Hiva. L’homme, dentiste sur Ua Pou, n’est plus en danger et l’espèce du requin n’a pas été identifiée. Cette attaque est décrite comme rare dans la région, où plongeurs et pêcheurs côtoient les requins au quotidien.
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Incident rare dans l’archipel des Marquises
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« Il n’était pas en état de choc, il savait que c’était grave mais il a maîtrisé ses émotions et son angoisse », a témoigné Tahia Ah-Lo, professionnelle de santé à Ua Pou, expliquant que l’homme avait été évacué par hélicoptère. D’abord secouru par d’autres baigneurs, le patient a été transporté vers l’hôpital de Nuku Hiva. Ses jours ne sont pas en danger et l’espèce de requin n’a pas été identifiée. Le quadragénaire est dentiste sur Ua Pou et jouissait d’une pratique normale dans cette baie fréquentée.
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Contexte et éléments complémentaires
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Les morsures graves sont rares en Polynésie française, où plongeurs et pêcheurs sous-marins côtoient les requins au quotidien. « On a déjà eu des morsures, mais la dernière à Ua Pou, c’était un surfeur, il y a une bonne quinzaine d’années », se souvient Tahia Ah-Lo, infirmière depuis 38 ans sur cette île. Un autre accident s’était toutefois produit en juillet à Nuku Hiva: un enfant de sept ans avait été mordu au bras et à la jambe, dans une zone où les pêcheurs jettent leurs déchets de poissons.
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Selon Polynésie Première, l’animal est estimé à environ trois mètres et l’espèce n’a pas été identifiée. Les morsures en Polynésie française concernent surtout les pêcheurs sous-marins ou les pratiquants du « shark feeding », une activité interdite consistant à attirer les requins pour les observer, ce qui peut expliquer que certains incidents restent isolés dans des baies peu fréquentées.
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Éléments régionaux et contexte sanitaire
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La présence d’un requin capable de provoquer une blessure de cette taille est jugée « peu courante » par des habitants interrogés par La 1ère dans cette baie, selon les reportages locaux. Les autorités appellent à la prudence et rappellent les règles de sécurité en mer, sans évoquer pour l’instant de mesures spécifiques dans cette zone.