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La Russie se dit prête à discuter avec Washington après les propos de Donald Trump sur des essais nucléaires russes secrets. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré qu’ils étaient prêts à discuter des soupçons que les États‑Unis avaient évoqués et a rejeté ces accusations. Le ministre a également affirmé que la Russie juge «inacceptables» les frappes américaines contre des bateaux dans les Caraïbes. Le contexte géopolitique demeure tendu, mais les autorités russes indiquent vouloir séparer ce sujet des discussions éventuelles sur d’autres dossiers.

Dialogue envisagé entre Moscou et Washington après les propos de Trump
Dans ce cadre, Lavrov a affirmé que «Nous sommes prêts à discuter des soupçons que nos collègues américains ont soulevés quant au fait que nous serions secrètement en train de faire quelque chose profondément sous terre», lors d’une rencontre avec des médias russes retransmise à la télévision publique. Il a aussi répété que Moscou rejetait les accusations de Donald Trump et a insisté sur la distinction entre ces accusations et toute éventuelle rencontre au sommet.
Le chef de la diplomatie russe a expliqué que les États‑Unis pourraient vérifier si la Russie avait procédé à un essai d’ogive nucléaire grâce au système mondial de surveillance sismique. «Les autres essais, qu’ils soient subcritiques ou sans réaction nucléaire en chaîne, ou les essais de missiles porteurs, n’ont jamais été interdits», a-t-il ajouté.
Points clés des déclarations de Lavrov et contexte historique
Lavrov a aussi réfuté les accusations selon lesquelles la Russie et la Chine mèneraient des essais nucléaires souterrains «sans en parler» et a rappelé le cadre international. «Les autres essais, qu’ils soient subcritiques ou sans réaction nucléaire en chaîne, ou les essais de missiles porteurs, n’ont jamais été interdits», a-t-il répété.
Il a insisté sur la dissociation des dossiers: «Je ne mélangerais pas la question des essais nucléaires avec celle du sommet de Budapest», a-t-il déclaré, laissant ouverte la porte à une reprise des travaux préparatoires au sommet proposé entre les dirigeant de la Russie et des États‑Unis.
Contexte et cadre diplomatique
Le récit s’inscrit dans un cadre diplomatique plus large: aucune puissance n’a procédé officiellement à un essai nucléaire depuis trois décennies — à l’exception de la Corée du Nord — et la Russie rappelle que le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (Tice) est au cœur des discussions internationales. Washington est signataire du Tice et toute explosion nucléaire serait une violation flagrante.
