Dans le Bas-Rhin, le centre hospitalier de Sélestat et le groupement Sélestat Obernai s’inscrivent dans une démarche nouvelle pour la transition énergétique des établissements de santé. D’ici 2026, l’hôpital sera relié à un réseau de chaleur multi-énergies, mêlant biomasse, photovoltaïque, pompe à chaleur et récupération de chaleur fatale. Le projet prévoit aussi la végétalisation de la toiture afin de réduire l’empreinte carbone et de renforcer l’efficacité thermique du site.

À Sélestat, le centre hospitalier sera relié d’ici 2026 à un réseau de chaleur multi-énergies
Selon les informations communiquées par le groupement hospitalier de Sélestat Obernai, le raccordement prévu pour 2026 s’inscrit dans une logique d’efficacité énergétique et de réduction des émissions associées aux soins. Le réseau combinera biomasse et énergie photovoltaïque, complété par une pompe à chaleur et par la récupération de chaleur fatale issue d’autres procédés industriels. Ce mix énergétique a pour objectif de sécuriser l’alimentation thermique du site tout en limitant l’empreinte carbone du secteur hospitalier et de ses activités.
La toiture du bâtiment sera végétalisée, une mesure destinée à diminuer les îlots de chaleur et à améliorer l’isolation thermique. Le projet s’appuie sur une coopération entre les autorités locales, les opérateurs d’énergie et les partenaires hospitaliers pour déployer les technologies en synergie et optimiser les coûts et les gains environnementaux.
Raccordement prévu en 2026 et objectifs environnementaux
Ce raccordement s’inscrit dans un cadre plus large visant à réduire la consommation d’énergie du système hospitalier et à favoriser les énergies renouvelables. Outre le réseau, les aménagements prévus doivent permettre de mieux maîtriser les coûts énergétiques et de rendre le site plus résilient face aux épisodes climatiques. L’initiative est présentée comme une étape locale de la transition climatique et de la lutte contre les gaz à effet de serre dans la région.
Les acteurs insistent sur le caractère concret du projet et sur son intégration dans une dynamique plus large de transformation écologique des services publics, sans qu’aucune estimation budgétaire n’ait été communiquée dans les sources disponibles.