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Le Relais Fleuri, hôtel-restaurant des époux Cohen à Sauvigny-le-Bois (Yonne), a été placé en liquidation judiciaire le mercredi 12 novembre 2025 par le tribunal des activités économiques d’Auxerre, actant la fin de l’activité et le licenciement économique des salariés. Le site avait été mis en redressement judiciaire le 22 septembre 2025 et avait fermé ses portes début juillet, lors d’un épisode de tensions entre Julien Cohen et Karen Ohana-Cohen. Le personnel, majoritairement en attente de décisions, voit son avenir incertain et une éventuelle reprise du lieu par un repreneur encore incertaine.

Auxerre : liquidation judiciaire du Relais Fleuri, géré par les Cohen
Selon un courrier du mandataire judiciaire obtenu par nos soins, l’établissement de Sauvigny-le-Bois est officiellement sorti de l’activité. Concrètement, l’entreprise cesse d’exister et avec elle les emplois des salariés. Ceux-ci seront licenciés pour motif économique dans les prochaines semaines.
Des informations antérieures indiquaient que la fermeture avait été décidée après des tensions au sein du couple de gérants, Julien Cohen et Karen Ohana-Cohen, et que le redressement avait été prononcé le 22 septembre 2025.
« Il y a une grande interrogation. Est-ce qu’il sera mis aux enchères ? Y aura-t-il un repreneur ? Pour l’instant, nous sommes dans le flou », confie Anthony Kessler, représentant syndical Solidaires.
Situation des salariés et perspectives
Les salariés ont été mis à pied puis requalifiés en « absence justifiée et rémunérée » selon les informations. 11 salariés du Relais Fleuri avaient déposé plainte pour harcèlement le 15 octobre, selon les informations recueillies.
La majorité espère pouvoir retravailler sur place, mais le sort du site reste incertain et aucune annonce officielle de repreneur n’a été rendue publique à ce stade. Julien Cohen pourrait-il de nouveau se porter candidat pour reprendre le lieu ? Celui-ci n’a pas souhaité répondre à notre sollicitation.
Réactions et avenir du site
La question du repreneur potentiel demeure ouverte et les salariés restent en attente d’éclaircissements. Julien Cohen n’a pas souhaité répondre à notre sollicitation concernant une éventuelle reprise.