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Une puissante détonation a secoué tard vendredi soir le commissariat de Nowgam, dans le sud de Srinagar, principale ville du Cachemire administrée par l’Inde. L’explosion, provoquée par un stock d’explosifs saisis, a fait au moins 7 morts et 27 blessés, selon les premiers bilans rapportés par les médias locaux.
Détails de l’explosion
Le dépôt d’explosifs, gardé au commissariat de Nowgam, a explosé alors qu’une équipe médico-légale procédait à son examen. Les autorités indiquent que le matériel comprenait une quantité importante de nitrate d’ammonium.
La détonation s’est produite vers 23h20, causant des dégâts importants dans l’enceinte du poste de police et déclenchant une intervention d’urgence des services de secours.
- Lieu : commissariat de Nowgam, sud de Srinagar.
- Heure approximative : tard dans la nuit, aux alentours de 23h20.
- Cause apparente : explosion d’un stock d’explosifs saisis (nitrate d’ammonium).
Victimes et bilan
La plupart des victimes sont des membres des forces de l’ordre et des spécialistes de la médecine légale présents pour inspecter les matières explosives. Deux responsables de l’administration de Srinagar figurent également parmi les morts.
Au moins 27 personnes ont été blessées ; cinq d’entre elles étaient toujours dans un état critique, ce qui laisse craindre une possible hausse du nombre de décès.
Circonstances de l’enquête
Les autorités ont précisé que l’équipe forensique (FSL) travaillait avec la police locale et un tehsildar lors de l’explosion. L’inspection portait sur de grandes quantités d’ammonium nitrate saisies antérieurement.
La police mène une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la détonation, en étudiant notamment les procédures de stockage et de manipulation des explosifs saisis.
- Inspection en cours au moment de l’explosion : équipe médico-légale, police et représentant administratif.
- Quantité récupérée antérieurement : près de 3 000 kg de nitrate d’ammonium selon les déclarations officielles.
- Enquête portée sur les causes de la détonation et les possibles manquements dans la gestion des preuves explosives.
Liens possibles avec d’autres attentats récents
L’explosion survient quelques jours après un attentat à la voiture piégée à New Delhi, qui a tué au moins 12 personnes près du Fort Rouge. Les autorités indiennes ont qualifié l’attaque de « terroriste ».
Les enquêtes précédentes ont mené à l’arrestation de plusieurs suspects et à la saisie d’armes et d’explosifs. Les autorités ont indiqué des liens présumés entre certains suspects et des groupes tels que Jaish-e-Muhammad et Ansar Ghazwat-ul-Hind.
- Attaque à New Delhi : survenue quelques jours avant l’explosion de Nowgam.
- Saisies et arrestations : liées à des enquêtes sur des groupes militants opérant depuis l’extérieur.
- Vaste opération de sécurité au Cachemire : plus de 650 personnes détenues dans le cadre des investigations afterérieures.
Contexte local et historique
Le Cachemire est disputé entre l’Inde et le Pakistan depuis la partition de 1947. Les deux pays revendiquent la région et ont mené plusieurs guerres au sujet de son statut.
La région reste tendue, avec des mouvements armés et des actions de sécurité régulières. Les autorités indiennes ont évoqué l’existence d’un « écosystème terroriste de col blanc », selon lequel des professionnels et étudiants radicalisés, en contact avec des encadreurs étrangers, prépareraient des opérations depuis l’étranger.
Ce qu’il reste à établir
Les investigations devront confirmer les causes immédiates de la détonation et vérifier si des négligences dans le stockage ou le transfert des explosifs ont contribué à la tragédie. Les perquisitions et audits des procédures de sécurité dans les commissariats seront probablement renforcés.
Les autorités locales poursuivent également les interrogatoires et les arrestations visant à déterminer toute responsabilité directe ou indirecte dans la préparation et la détention de ces explosifs.