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Un habitant de Tours, âgé d’environ 40 ans, est victime d’un phénomène de swatting qui déclenche plusieurs interventions policières à répétition. À partir du 9 octobre 2025, des appels malveillants ont conduit à des interventions chez lui et près de son entourage. Des plaintes ont été déposées et une attention particulière est portée à l’escalade du harcèlement. L’affaire met en lumière les défis juridiques et sécuritaires liés à ce type d’attaque en France.
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À Tours, le récit et le cadre du swatting
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Selon les rapports, le premier incident s’est produit le 9 octobre 2025 lorsque les forces de l’ordre se sont présentées chez cet habitant. « J’ouvre, je vois des hommes en noir, des lasers partout, une scène digne d’un film d’action. Je mets les mains en l’air, ils me sautent dessus » comme il l’a expliqué à La Nouvelle République, décrivant une scène impressionnante et traumatisante. Avant cette opération, un appel anonyme avait affirmé qu’il était retranché après avoir blessé quelqu’un avec une arme, ce qui a déclenché l’intervention.
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Le quadragénaire a finalement été relâché. Sauf que pour lui, la situation ne s’est pas calmée: il a reçu des appels malveillants le menaçant de mort et un nouvel appel a donné lieu à une autre intervention le 7 novembre 2025 à 23 h 30. Une seconde plainte a été déposée.
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Enjeux juridiques et réponses des autorités
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Dans une démarche juridique, l’avocat du Tourangeau a déclaré vouloir attirer l’attention du parquet sur l’escalade des appels: « Quelle est la prochaine étape ? Le rythme s’accélère, je veux à tout prix que ça s’arrête ». Cette réaction illustre les enjeux juridiques entourant ce type de harcèlement et la nécessité d’un suivi des procédures dans ce contexte.
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Impact sur la vie personnelle et le quotidien
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Le Tourangeau se bat aussi pour préserver sa vie privée et celle de ses proches. Il explique qu’il devient difficile de rester seul et qu’il s’inquiète pour ses proches: « Ils ont commencé par appeler mes neveux mineurs pour avoir des informations sur moi. Dimanche, il y a eu une intervention policière chez mon frère ». Ces épisodes répétés perturbent le quotidien et renforcent la crainte d’autres actes.