Le rappeur Zola a été mis en examen et placé en détention provisoire dans une affaire de séquestration et violences aggravées impliquant plusieurs personnes, selon le parquet de Meaux. L’affaire remonte au 6 novembre lorsque des admirateurs se rendent au domicile de l’artiste pour obtenir un selfie et qu’un homme cagoulé et armé intervient, provoquant la fuite des visiteurs. Le parquet précise que les chefs d’inculpation incluent « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire commis en bande organisée », « vol en bande organisée », « détention non autorisée d’armes de catégorie B », « violences aggravées par la menace ou l’utilisation d’une arme, la dissimulation du visage, la réunion et l’appartenance de la victime à une ethnie, une race, une nation ou une religion », ainsi que « dégradation ». Le prochain débat contradictoire est fixé au mercredi 26 novembre.
Meaux: Zola mis en examen et placé en détention provisoire
À Meaux, dans la soirée du vendredi 21 novembre, le juge d’instruction a mis en examen Aurélien N’Zuzi Zola et trois autres personnes et prononcé leur placement en détention provisoire pour quatre jours. Le parquet indique que le prochain débat contradictoire se tiendra le mercredi 26 novembre. Selon Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République de Meaux, l’information judiciaire porte sur cinq chefs d’inculpation, dont « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire commis en bande organisée » et « violences aggravées par la menace ou l’utilisation d’une arme, la dissimulation du visage, la réunion et l’appartenance de la victime à une ethnie, une race, une nation ou une religion ».

Déroulé des faits et chefs d’inculpation
Les faits, tels décrits par le parquet, remontent au 6 novembre lorsqu’un homme cagoulé et manifestement armé est intervenu au domicile du rappeur et a provoqué la fuite des admirateurs. L’admirateur, âgé de 19 ans, aurait alors subi, durant environ deux heures, des violences physiques et verbales jusqu’à se voir pointé sur la tempe une arme dont le canon avait été introduit dans sa bouche. La victime a été séquestrée dans la cave, a subi des violences et a vu ses vêtements incendiés; son téléphone a été volé et sa voiture dégradée. Des mentions de l’appartenance ethnique de la victime ont été relevées au cours de l’enquête, et la victime souffre d’une ITT somatique de 6 jours et psychologique de 35 jours.
Dans sa communication, le parquet précise que Zola et ses co‑accusés ont gardé le silence ou contesté les faits, « en dépit d’éléments non équivoques notamment issus d’échanges téléphoniques entre les protagonistes ». Le rappeur a été placé en détention provisoire pour quatre jours, le prochain débat étant programmé pour le 26 novembre. Selon FranceInfo, Zola est l’auteur de trois albums et est écouté par plus de trois millions d’auditeurs mensuels sur Spotify.