Chaque année, près de 23 000 plaques d’immatriculation seraient usurpées en France, selon les chiffres relayés par des associations de consommateurs. L’association 40 millions d’automobilistes appelle à des mesures concrètes et immédiates par le Gouvernement, rappelant que des propositions de lois ont été déposées en 2024 et 2025. Ce phénomène, décrit comme un outil du crime organisé, affecte directement les automobilistes et complique leur quotidien.
Près de 23 000 plaques d’immatriculation usurpées chaque année
Selon l’association, des mesures simples pourraient limiter ce fléau. La première consiste à rendre obligatoire la présentation de la carte grise du véhicule et d’une pièce d’identité du conducteur pour obtenir une plaque d’immatriculation. Les textes de loi existent et sont au Parlement, selon les porte-parole de l’association. Le sujet est évoqué depuis 2024, lorsque l’association a travaillé avec l’ancien député Luc Geismar pour proposer une loi mettant fin aux délits de doublettes, proposition reprise ensuite en 2025 par le député Romain Daubié.

Des solutions proposées et les positions des autorités
Selon l’association, des mesures simples permettraient de lutter contre ce fléau. La première consiste à rendre obligatoire la présentation de la carte grise du véhicule et d’une pièce d’identité du conducteur pour obtenir une plaque d’immatriculation. Les textes de loi existent et sont au Parlement, et le propos est rappelé par les porte‑paroles de l’association qui souligne que ces propositions avaient été déposées en 2024 et reprises en 2025 par des parlementaires, en vue de protéger les victimes et de limiter le cadre sans contrôle.
« Nous avons fait le travail, les textes de loi existent et sont au Parlement. Le vol de plaques n’est plus un fait divers, c’est un mécanisme du crime organisé qui pourrit la vie des automobilistes. Il est temps que l’État cesse de faire preuve de laxisme réglementaire sur la vente des plaques et donne les moyens aux victimes de se protéger. Tant que les criminels pourront se procurer des plaques sans aucun contrôle, ils continueront de rouler anonymement et illégalement, au détriment des automobilistes honnêtes. Nous demandons la mise à l’ordre du jour immédiate de nos propositions ! », enjoint Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».