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Groupes de besoin au collège: facultatifs en 2026 après le CSE

by charles
France

Les groupes de besoin au collège, créés en 2024, pourraient devenir facultatifs à la rentrée de septembre 2026, après une réunion du Conseil supérieur de l’éducation (CSE). Le ministre de l’Éducation Édouard Geffray « a indiqué qu’une réflexion était engagée sur l’évolution du caractère obligatoire des groupes de besoins, dans le but de répondre aux besoins des élèves de la façon la plus efficace possible », a indiqué le ministère à l’AFP. « Cette réflexion s’appuiera sur les résultats observés dans chaque établissement et sur les conclusions du rapport définitif de l’Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGESR), attendu prochainement », a-t-il ajouté. Ces groupes avaient été institués par un arrêté du 15 mars 2024 et leur création avait finalement été entérinée en avril 2025 par un décret signé par le Premier ministre. Le ministre « entend donner le choix aux collèges entre conserver les groupes là où ils estiment que ça fonctionne et ne plus les faire là où ils estiment que ça fonctionne pas », a‑t‑il confirmé auprès de l’AFP Sébastien Vieille, responsable national au Snalc (Syndicat national des lycées et collèges), présent lors de la réunion. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, a déclaré: « C’est bien un nouveau coup porté au tri des élèves ». Le SE Unsa a, pour sa part, salué une « réponse positive » à une revendication, mais a ajouté: « tant que les textes n’auront pas été modifiés, nous restons vigilants », a précisé David Lelong, délégué national de ce syndicat.

Photo illustrant les groupes de besoin au collège
Photo illustrant les groupes de besoin au collège

Groupes de besoin au collège: facultatifs en 2026

Dans les échanges du CSE, il est évoqué qu’un décret précisera les conditions de facultativité pour les groupes de besoin au collège à la prochaine rentrée 2026. Le ministre de l’Éducation Édouard Geffray « a indiqué qu’une réflexion était engagée sur l’évolution du caractère obligatoire des groupes de besoins, dans le but de répondre aux besoins des élèves de la façon la plus efficace possible », a indiqué le ministère à l’AFP. « Cette réflexion s’appuiera sur les résultats observés dans chaque établissement et sur les conclusions du rapport définitif de l’Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGESR), attendu prochainement », a‑t‑il ajouté. Un décret est attendu en janvier, et le ministre « entend donner le choix aux collèges entre conserver les groupes là où ils estiment que ça fonctionne et ne plus les faire là où ils estiment que ça fonctionne pas », a confirmé auprès de l’AFP Sébastien Vieille, responsable national au Snalc, présent lors de la réunion.

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, a répété son point de vue sur le sujet: « C’est bien un nouveau coup porté au tri des élèves ». Le SE Unsa a pour sa part salué une « réponse positive » à l’une de ses revendications, mais a ajouté: « tant que les textes n’auront pas été modifiés, nous restons vigilants », a précisé David Lelong, délégué national de ce syndicat. Ces groupes avaient été institués par un arrêté du 15 mars 2024 et leur création avait été entérinée en avril 2025 par un décret signé par le Premier ministre.

Cadre juridique et réactions

Sur le plan juridique, les groupes de besoins ont été institués par un arrêté du 15 mars 2024 et leur création a été entérinée en avril 2025 par un décret signé par le Premier ministre. Un décret attendu en janvier devrait préciser les conditions dans lesquelles les collègues pourront décider de les maintenir ou de les supprimer selon leur fonctionnement dans chaque établissement. Les réactions des syndicats reflètent une diversité d’approches tout en appelant à un cadre clair pour éviter tout triage arbitraire des élèves; le Snes-FSU et le Snalc soutiennent l’idée d’un choix encadré, tandis que le SE Unsa souligne un progrès mais demande la sécurité juridique nécessaire.

En résumé, les discussions visent à rendre facultatifs les groupes de besoin là où ils fonctionnent et à permettre leur suppression là où ils ne produisent pas les résultats escomptés, tout en garantissant un cadre juridique solide pour les établissements.

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