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Teresa Palmer : Équilibre entre famille, carrière et chaos créatif

par Marie
France

À 39 ans et avec plus de 40 rôles à son actif, l’actrice australienne Teresa Palmer navigue avec brio entre les exigences d’Hollywood et une vie de famille foisonnante. Mère de six enfants et désormais installée à Byron Bay, elle jongle entre l’allaitement, les plateaux de tournage et des projets locaux ambitieux, prouvant que le chaos créatif peut être une source inépuisable d’énergie.

Une maternité au cœur de l’action

Dans un studio de Sydney, l’atmosphère est à l’image de la vie de Teresa Palmer : vibrante et imprévisible. Alors qu’elle assure la promotion de son nouveau film, Addition, l’actrice allaite sa dernière-née, Lotus Bloom, arrivée en septembre. La scène résume parfaitement son quotidien : une fusion constante entre sa carrière d’actrice et ses impératifs maternels.

Son mari, l’acteur et réalisateur américain Mark Webber, gère la logistique familiale avec l’aisance d’un père habitué aux grandes tribus. Outre Lotus, le couple élève Bodhi Rain (11 ans), Forest Sage (9 ans), Poet Lake (6 ans) et Prairie Moon (4 ans), sans oublier Isaac Love (16 ans), le fils de Webber issu d’une précédente union. Pour Teresa Palmer, il n’est pas question de cloisonner ses mondes. « Mes enfants sont venus me rendre visite sur le tournage la semaine dernière », confie-t-elle. « C’est ce que je préfère : pouvoir présenter mes enfants à mes collègues de travail. »

Retour aux sources : Byron Bay et projets locaux

Après des années de nomadisme dicté par les contrats internationaux, le couple a fait le choix stratégique de s’ancrer en Australie. Ils ont posé leurs valises à Byron Bay, offrant à leur progéniture le cadre de vie proche de la nature que Teresa a elle-même connu. Si ce déménagement a nécessité un temps d’adaptation pour son mari new-yorkais, il a rapidement trouvé ses marques au sein de la communauté artistique locale.

Professionnellement, ce virage géographique s’accompagne d’une volonté de privilégier les projets locaux. L’actrice délaisse quelque peu les États-Unis pour se concentrer sur la narration australienne. « J’aime la façon dont nous faisons des films et des séries télévisées ici », explique-t-elle, soulignant l’impact positif de cette stabilité sur ses enfants, qui troquent désormais l’école contre des sessions de surf et une vie pieds nus.

Des rôles complexes pour une actrice engagée

Loin de se cantonner aux rôles de « scream queen » de ses débuts (comme dans Wolf Creek), Teresa Palmer recherche désormais la complexité. Elle est attirée par des personnages bruts, nécessitant une véritable introspection sur la manière dont les traumatismes se manifestent physiquement. Dans son prochain film, Addition, elle incarne Grace, une mathématicienne souffrant d’anxiété sévère et de TOC. Le personnage entretient une relation imaginaire avec Nikola Tesla, une manifestation de ses troubles.

« Grace et moi avons des niveaux d’énergie similaires », admet l’actrice. « Il y a chez elle un côté ludique, une énergie chaotique et une sauvagerie auxquelles je m’identifie. » Ce rôle permet également de mettre en lumière la diversité des relations amoureuses, notamment lorsqu’elles sont traversées par la neurodivergence.

Un équilibre logistique permanent

L’année 2026 s’annonce déjà dense pour la famille Palmer-Webber. L’actrice doit enchaîner le tournage de Poor Boy, un thriller surnaturel avec Guy Pearce, et un film écrit par son mari. La clé de cette hyperactivité réside dans une logistique millimétrée et un soutien mutuel indéfectible. « Nous devons simplement déterminer si Mark reste avec les garçons pendant que j’emmène les trois plus jeunes », explique-t-elle.

Malgré la fatigue inhérente à ces longues journées, Teresa Palmer puise sa force dans ce retour au foyer. « Rien ne vous remet autant les pieds sur terre que les enfants », conclut-elle. Une philosophie qui lui permet de transformer l’épuisement en une forme de plénitude lumineuse.

Source: https://www.brisbanetimes.com.au/lifestyle/life-and-relationships/six-kids-and-back-to-back-film-roles-why-teresa-palmer-thrives-on-beautiful-chaos-20251127-p5niym.html

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