Des frappes américaines au Nigeria ont ciblé des groupes jihadistes, dont Daesh et le groupe Lakurawa affilié, selon des déclarations officielles nigérianes et américaines. Le gouvernement nigérian a confirmé l’opération et précisé que les attaques ont été menées par des missiles guidés tirés depuis des drones à moyenne altitude, à l’aide de MQ-9 Reaper. Donald Trump avait annoncé des bombardements au Nigeria le 25 décembre sur des groupes jihadistes. «Daesh a trouvé le moyen de passer par le Sahel pour aller aider les Lakurawa et les bandits en leur fournissant des équipements et en leur dispensant des formations», a déclaré Daniel Bwala, porte-parole du président, Bola Tinubu. «Au total, 16 munitions de précision guidées par GPS ont été déployées à l’aide de plates-formes aériennes sans pilote MQ-9 Reaper, neutralisant avec succès des éléments de l’État islamique qui tentaient de pénétrer au Nigeria depuis le Sahel», a-t-il précisé. «J’avais prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher», avait martelé Donald Trump après les frappes. «Ce soir, ils ont payé».

Contexte des frappes et cibles visées
La description des cibles indique que les frappes visaient des militants de Daesh en coopération avec Lakurawa et des gangs locaux, qualifiés de «bandits» par les autorités nigérianes. Les sources citent un porte-parole du président et le ministère de l’information pour préciser le cadre et les résultats.
L’opération s’est appuyée sur «un vaste recueil de renseignements, une planification opérationnelle et une reconnaissance» en collaboration entre les forces américaines et le Nigeria.
Les arguments s’inscrivent dans un contexte régional où les groupes jihadistes opèrent dans le Sahel et voisinent avec les réseaux locaux. Les autorités nigérianes et américaines insistent sur la coopération et la nécessité de maintenir la pression pour empêcher toute infiltration des zones civiles.
Réactions et implications régionales
Des responsables nigérians et américains ont réagi en réaffirmant la nécessité de neutraliser les réseaux jihadistes et de poursuivre la coopération militaire et renseignement. «J’avais prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher», avait déclaré Donald Trump après les frappes. «Ce soir, ils ont payé».
La coordination entre Abuja et Washington est présentée comme un élément clé de la lutte antiterroriste dans la région, où Daesh et Lakurawa opèrent depuis le Sahel et des zones voisines.