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Le juge de la Audiencia Nacional, Santiago Pedraz, a évalué à 74 millions d’euros le montant d’argent dissimulé par Víctor de Aldama et son réseau, connu sous le nom de « trama del fuel », dans des pays tels que le Portugal, la Colombie et la Chine.
Une structure criminelle complexe
Selon l’ordonnance de détention du businessman, qui était associé à Koldo García Izaguirre et à l’ancien ministre José Luis Ábalos, Aldama a « conçu, mis en œuvre et opéré une structure d’entreprise parallèle » utilisée pour faciliter le blanchiment de capitaux. Le juge a précisé que des fonds d’origine criminelle ont été transférés vers des comptes bancaires au nom de cette structure, principalement provenant des comptes des fournisseurs.
Transferts d’argent suspects
Le juge Pedraz a souligné que « l’argent provient de fournisseurs commerciaux qui sont utilisés pour faire baisser le prix des hydrocarbures, sans payer la TVA ». En tout, 73.902.852,60 euros ont été identifiés comme transférés vers le Portugal, la Colombie et la Chine.
Une organisation criminelle bien structurée
La structure sociétaire a été créée de manière à ce qu’Aldama et Claudio Rivas restent dissimulés, tout en conservant un contrôle général. Ils ont mis en place un réseau de sociétés, dont la principale était STILL GROWING SL, et VILLAFUEL SL, gérée par un autre individu sous enquête.
Fraude fiscale et biens acquis
Selon le juge, le réseau d’entreprises lié aux hydrocarbures aurait causé un préjudice à l’administration fiscale de plus de 182 millions d’euros. Aldama a été décrit par la UCO comme « le premier maillon d’une organisation criminelle opérant dans le secteur des hydrocarbures ».
La recherche a révélé que Villafuel S.L. avait été fondée *ad hoc* pour obtenir le titre d’opérateur, permettant à l’organisation d’opérer sur le marché à travers des structures de fournisseurs, afin de perfectionner le fraude.
Blanchiment de capitaux
Concernant le blanchiment de capitaux, le juge et la UCO ont pu établir une traçabilité des fonds depuis des entreprises portugaises jusqu’à la société MTM 180 CAPITAL SL, contrôlée par Aldama. Ces fonds ont été convertis en « biens meubles, immeubles, vins haut de gamme, bijoux et autres biens de consommation ».
Les opérations de transfert de fonds étaient ostensiblement couverts par des contrats de services fictifs. La structure d’entreprise visait à perfectionner la fraude et à blanchi les capitaux, avec des sociétés bancaires à l’étranger qui restent encore à identifier.
Portrait de Víctor de Aldama
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