# 8 mois de guerre à Gaza : Entité sioniste face au monde
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<h2>Des décisions humiliantes de la justice internationale</h2>
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Selon le magazine « L’Obs », Entité sioniste est confronté aujourd’hui, après environ 8 mois de guerre à Gaza, à des décisions humiliantes de la part de la justice internationale. Le droit à la légitime défense ne permet à personne d’échapper au droit humanitaire international.
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Pierre Haski, dans son éditorial, s’interroge : « Les Israéliens réalisent-ils l’ampleur de la catastrophe qui les a frappés ? ». Il indique que les Israéliens ont perdu la bataille de l’opinion publique mondiale, après que le monde eut exprimé sa stupeur face à la « violence et la brutalité » de l’attaque subie le 7 octobre 2023.
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<h2>Réactions internationales et universitaires</h2>
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Après près de 8 mois, Entité sioniste subit des coups durs à travers des décisions humiliantes des institutions de justice internationale, des protestations hostiles des mouvements étudiants aux États-Unis et en Europe, et des appels au boycott qui étaient jusqu’alors marginaux.
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La première réaction, comme le souligne l’auteur, a été de blâmer un monde naturellement hostile et de revenir à l’antisémitisme, résumée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou lors de la commémoration de l’Holocauste en déclarant : « Nous nous battrons seuls si nécessaire ».
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<h2>Un rejet de la réalité</h2>
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L’auteur met en lumière que cette position israélienne est accompagnée d’un refus de voir la cause apparente de cette hostilité croissante, la répulsion provoquée par les images venant de Gaza, les témoignages des rares travailleurs humanitaires ayant fait le déplacement, et l’ampleur de la catastrophe humaine qui a frappé les habitants du territoire.
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Il explique que la stratégie adoptée par le gouvernement et l’armée israélienne depuis le 7 octobre ne peut mener qu’à une fin désastreuse, étant basée sur une utilisation excessive de la force et une punition collective de plus de deux millions de civils sous prétexte que les combattants du Hamas se cachent parmi eux, tout en écartant toute solution politique pour l’après-guerre et en tolérant les extrémistes aspirant à réoccuper Gaza ou rêvant ouvertement de purification ethnique.
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<h2>Les médias et l’opinion publique israélienne</h2>
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Cette description de 8 mois de guerre est inacceptable pour les Israéliens, qui ne voient pas les mêmes images que celles perçues à l’étranger. Leurs principaux médias ignorent ces images et évitent tout ce qui pourrait susciter de la sympathie pour « l’ennemi ». Le choc sera encore plus grand lorsque la presse internationale sera autorisée à entrer à Gaza et à raconter la tragédie qui s’y est déroulée.
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<h2>La justice internationale et l’incompréhension israélienne</h2>
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Dans ce contexte, les décisions de justice internationale sont incompréhensibles pour les Israéliens, tout comme les accusations portées contre leur Premier ministre, que la plupart d’entre eux détestent, de commettre des crimes de génocide et des crimes contre l’humanité, ce qui est difficilement concevable pour ceux qui vivent encore le traumatisme du 7 octobre et attendent le retour des prisonniers.
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Ce que les juges de la Cour internationale de justice des Nations unies et le procureur général de la Cour pénale internationale veulent expliquer, c’est que le droit à la légitime défense ne permet à personne de s’affranchir du droit international humanitaire.
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Pierre Haski conclut en indiquant que rejeter ces cours de justice légitimes ou vouloir imposer des sanctions contre elles, comme l’ont annoncé les Américains, ne fera qu’élargir le fossé inquiétant entre l’Occident et le « Sud global » courtisé par Moscou et Pékin, doublant la tragédie de la guerre d’une catastrophe politique.
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