Un Afghan de 20 ans a été arrêté à Lyon dans le cadre d’une enquête visant un réseau soupçonné d’être un relais en France d’une branche active et meurtrière de Daech. L’État islamique au Khorassan (EI-K) dispose-t-il de « cellules dormantes » en France prêtes à commettre des attentats ? C’est ce qu’avait déclaré le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, dans une interview au média Legend en mai dernier, expliquant que cette fraction de Daech implantée en Asie centrale constitue aujourd’hui « la menace (terroriste) principale ». Une opération antiterroriste menée dans le Rhône vient en tout cas illustrer la capacité de cette organisation djihadiste à disposer de relais en France.
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À Lyon, arrestation d’un Afghan soupçonné d’être relais de Daech
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Un Afghan de 20 ans a été arrêté à Lyon dans le cadre d’une enquête visant un réseau soupçonné d’être un relais en France d’une branche active et meurtrière de Daech. L’opération a été conduite dans le cadre d’une action antiterroriste menée dans le Rhône et témoigne de la capacité de l’organisation à disposer de relais sur le territoire. Les autorités n’ont pas détaillé les éléments de l’enquête ou l’étendue du réseau dans le cadre des informations publiées.
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Contexte et implications pour la sécurité en France
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Cette arrestation s’inscrit dans le cadre des efforts de démantèlement des réseaux djihadistes en France et de la menace associée à EI‑K, telle qu’évoquée par les autorités. Le gouvernement insiste sur la vigilance face à des réseaux pouvant opérer loin des zones de combats et disposant de relais locaux. Le Rhône, lieu de l’intervention, est cité comme exemple de la capacité des groupes djihadistes à maintenir des structures opérationnelles sur le territoire.