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À Toulouse, le procès d’un réseau de prostitution visant des adolescentes s’est conclu par treize condamnations et quatorze ans de prison pour le cerveau du groupe, selon les décisions rendues cette semaine par le tribunal correctionnel. Le dossier décrit une organisation opérant en France, en Belgique et en Suisse et impliquant des mineures de 14 à 16 ans suivies par l’Aide sociale à l’enfance. Les magistrats ont aussi prononcé des peines allant de deux à six ans pour les autres membres; l’un des prévenus a été relaxé.
Verdicts et chiffres clés du dossier
Selon Le Telegramme, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné vendredi 13 membres d’un réseau de prostitution exploitant des adolescentes en France, en Belgique et en Suisse. Le cerveau du réseau a été condamné à une peine de 14 ans de prison. Douze autres membres ont été condamnés à des peines allant de deux à six ans d’emprisonnement pour leur implication dans l’organisation qui prostituait des mineures de 14 à 16 ans, placées ou suivies par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). L’un d’eux a été relaxé.
Contexte et implications pour la protection des mineurs
Le cas met en lumière les violences économiques et sexuelles subies par des mineures et les mécanismes d’acheminement et de mise en relation mis en place par des réseaux transfrontaliers. Les autorités rappellent que les mineures suivies par l’ASE ont été ciblées et exploitées sur plusieurs territoires, ce qui complique les enquêtes et les poursuites.
Réactions et suites judiciaires
Les sources consultées ne détaillent pas de réactions officielles ou d’éventuels appels pour le moment.