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A69 : Agressions inquiétantes contre une locataire à Verfeil

by Saliha
A69 : Agressions inquiétantes contre une locataire à Verfeil

A69 : Agressions inquiétantes contre une locataire à Verfeil

Alexandra, résidente d’une maison située sur le tracé de la future autoroute A69 reliant Toulouse à Castres, se trouve au cœur d’une situation alarmante. Elle accuse des membres pro-autoroutes d’avoir perpétré des agressions à son encontre, alors qu’elle héberge également des zadistes anti-A69.

Des tentatives d’incendie répétées

La locataire a récemment été victime de deux tentatives d’incendie en l’espace d’une semaine, un fait rapporté par France Bleu Occitanie. La première agression a eu lieu le 26 août, ciblant son jardin. La seconde, survenue le dimanche suivant, a visé sa voiture et son portail. Face à cette escalade de violence, Alexandra a décidé de porter plainte.

Des assaillants cagoulés

Alexandra décrit l’événement troublant du matin où elle a été réveillée par des cris. Elle relate : « Il y avait quatre personnes habillées de noir, cagoulées, à côté de ma voiture. Ils ont fui, mais pas avant d’avoir lancé un cocktail Molotov à l’intérieur de celle-ci. Ensuite, ils ont mis le feu au portail et utilisé des gaz lacrymogènes. »

Cette locataire, qui refuse de quitter son domicile, accuse clairement des pro-autoroutes d’être responsables des agissements violents. Elle évoque la présence de zadistes anti-A69 dans son jardin et déclare : « Ce ne sont pas que ma voiture et le portail qui étaient visés. Ils veulent nous faire partir rapidement. »

Une réaction solidaire face aux agressions

Le collectif La Voie est libre, qui s’oppose au projet de l’A69, a exprimé son indignation face à ces actes de violence inacceptables. Une cagnotte a été mises en place sur le site de Leetchi pour soutenir Alexandra et son fils. Dans un communiqué, le collectif a rapporté qu’une tentative d’intervention pour empêcher l’incendie avait conduit à l’un des membres de la famille d’Alexandra étant aspergé d’essence, sans qu’aucune blessure grave ne soit à déplorer.

Un avenir incertain

Malgré la gravité de la situation, Alexandra reste ferme dans sa décision de ne pas quitter son logement. Son bail, selon le collectif, est valide jusqu’au 1er novembre 2025. Le propriétaire de la maison, exproprié dès le début des travaux en 2023, a suscité l’envoi d’un huissier pour présenter des offres de relogement. Alexandra exprime son mécontentement face à ces propositions, en soulignant les vastes dimensions de son actuel foyer qui s’étend sur 180 m2. Elle dispose de deux mois pour accepter ou refuser ces alternatives, avant une éventuelle expropriation accompagnée d’un dédommagement.

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