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En 2023, l’absentéisme au sein des agents du service public a été un sujet de débat, souvent utilisé par le gouvernement pour justifier des coupes budgétaires dans la fonction publique. Selon un rapport officiel, les fonctionnaires se sont absentés en moyenne 12 jours, soit seulement 1,7 jour de plus que les salariés du secteur privé, qui ont enregistré une moyenne de 10,3 jours d’absence.
Une réduction de l’écart entre les secteurs
À titre de comparaison, un précédent rapport de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) indiquait un écart plus significatif de 2,8 jours en 2022. Ainsi, en 2023, les agents publics ont été absents en moyenne 14,5 jours, tandis que les salariés du privé l’étaient pour 11,7 jours. Cela marque une diminution de l’écart, qui est passé de 2,8 à 1,7 jour.
Analyse des raisons de l’absentéisme
Les auteurs du rapport soulignent que les durées d’absence sont en baisse dans les deux secteurs par rapport à 2022, mais de manière plus marquée dans le secteur public, avec une réduction de 2,5 jours, contre une baisse de 1,4 jour pour le secteur privé.
Cette question d’un absentéisme plus important chez les fonctionnaires a été régulièrement soulevée par le gouvernement pour justifier des économies budgétaires, estimées à 1,2 milliard d’euros. Cela inclut des propositions telles que le passage à trois jours de carence non payés en cas d’arrêt maladie, au lieu d’un jour actuellement.
Facteurs contributifs à l’absentéisme
Il est mentionné que la fréquence plus élevée des absences pour raisons de santé parmi les fonctionnaires par rapport aux salariés du secteur privé peut être liée à des effets de structure, tels qu’une plus grande proportion de femmes et d’agents plus âgés. De plus, la présence de métiers à forte pénibilité pourrait également expliquer ces différences.