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À l’approche du 1er août, l’Union européenne pourrait éviter des droits de douane de 30 % sur ses ventes aux États-Unis. La Commission européenne annonce qu’un accord semble proche, prévoyant une réduction des taxes à 15 % et des exceptions, notamment pour l’alcool. Cette annonce n’apaise cependant pas les craintes des producteurs de vins et spiritueux.
Inquiétudes des producteurs de vin
Doug Rosen, un détaillant de vins en banlieue de Washington, fait face à une demande croissante pour des produits européens, en particulier l’italien prosecco. Il indique : « Voici notre prosecco, c’est vraiment notre best-seller. Actuellement, j’en ai 20 caisses en réserve. Je pense que je vais augmenter le stock de 15 ou 20 %. » Cette anticipation de potentielles taxes sur les importations génère une inquiétude quant à l’impact sur son chiffre d’affaires, d’autant plus qu’aucune décision officielle n’a encore été prise par l’administration actuelle.
Impact en Europe, notamment en Vénétie
Les préoccupations de Doug Rosen trouvent un écho en Europe, plus précisément en Vénétie, la région d’origine du Prosecco en Italie. L’entreprise d’Alessio Al Savio exporte 12 millions de bouteilles par an, dont la majorité est destinée au marché américain. La menace de droits de douane accrus pourrait donc avoir de lourdes conséquences sur cette industrie viticole emblématique.
Regard sur le futur
Alors que les négociations se poursuivent, l’attente d’une décision définitive accentue le sentiment d’incertitude parmi les producteurs. L’accord prévu pourrait bien redéfinir les dynamiques commerciales entre l’UE et les États-Unis, mais les inquiétudes persistent face à des conséquences économiques potentiellement graves pour le secteur viticole.