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Le dimanche 15 octobre, l’Irak et la Turquie ont annoncé avoir conclu un accord visant à renforcer l’approvisionnement en électricité, avec un engagement d’Ankara à fournir 600 mégawatts d’énergie électrique à l’Irak via le réseau de connexion turco-irakien.
Renforcement des échanges énergétiques
Le ministre turc de l’Énergie, Alperen Arslan Bayraktar, a rencontré à Bagdad plusieurs responsables irakiens, dont le ministre des Affaires étrangères, Fouad Hussein, le ministre du Pétrole, Hayyan Abdel-Ghani, et le ministre de l’Électricité, Ziyad Ali Fadhil. Ces réunions ont pour but de discuter de l’augmentation de l’approvisionnement électrique pour l’Irak.
Progrès logistiques et infrastructurels
Le ministre irakien de l’Électricité a déclaré que son ministère avait finalisé toutes les procédures logistiques et les infrastructures nécessaires pour porter l’approvisionnement via le réseau turco-irakien à 600 mégawatts. Un comité technique commun sera également mis en place pour mettre en œuvre les décisions prises lors des discussions entre les deux pays.
Stratégies irakiennes pour diversifier les sources d’énergie
Au cours de la réunion, le ministre irakien a souligné que le gouvernement travaille sur une stratégie complète pour diversifier ses sources d’énergie. Cela inclut plusieurs projets, tels que des interconnexions électriques avec les pays voisins, ainsi que des initiatives de centrales à cycles combinés et d’énergie solaire, actuellement en cours de développement dans diverses provinces.
Engagement turc et inquiétudes irakiennes
Le ministre turc a affirmé que dans les mois à venir, les fournitures d’électricité via le réseau commun devraient doubler, atteignant 600 mégawatts. La Turquie est déterminée à renforcer sa coopération avec l’Irak dans divers domaines, notamment dans le secteur de l’énergie. Actuellement, l’Irak importe 300 mégawatts d’électricité de Turquie.
Défis énergétiques en Irak
Malgré des efforts considérables, l’Irak souffre d’une pénurie chronique de production d’électricité depuis des décennies, même après avoir signé de nombreux contrats avec de grandes entreprises internationales, telles que Siemens et General Electric. De plus, l’Irak craint la possible interruption des approvisionnements en gaz en provenance d’Iran, ce qui pourrait entraîner la perte de 10 000 mégawatts de production d’électricité, rendant l’été prochain particulièrement difficile pour le pays, qui applique déjà un rationnement strict de l’électricité.