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Une femme a raconté au tribunal comment elle s’est sentie « figée » après avoir été, selon ses dires, maintenue au sol et violée par un finaliste de Britain’s Got Talent, qui est également accusé d’avoir agressé une deuxième victime.
Les accusations contre Andrew Johnston
Andrew Johnston, âgé de 30 ans, est mis en cause pour avoir étranglé les deux victimes présumées pendant les relations sexuelles et refusé de porter un préservatif. Ancien choriste, il avait terminé troisième lors de la deuxième saison de Britain’s Got Talent en 2008, alors qu’il n’avait que 13 ans.
Suite à sa participation, Johnston a signé un contrat d’enregistrement d’une valeur d’un million d’euros avec le label Syco Music de Simon Cowell. Son album « One Voice » avait atteint la cinquième place des charts britanniques.
Déroulement des faits reprochés
Les faits allégués se sont déroulés plusieurs années plus tard, alors que Johnston étudiait l’opéra à la Royal Academy of Music, selon les informations communiquées à la Cour de Southwark.
L’une des femmes a expliqué aux jurés qu’elle était restée dormir chez Johnston après le viol présumé, par peur de repartir. Elle a déclaré : « C’était difficile pour moi. Je me sentais figée, incapable de bouger. J’avais l’impression d’être piégée et anxieuse. »
Témoignages et procédures judiciaires
Lors de son interrogatoire, la plaignante a nié avoir menti sur le fait que Johnston aurait retiré le préservatif pendant l’acte. Elle a également affirmé l’avoir croisé plus tard, où il aurait « touché ses fesses » et « saisi ses épaules pour l’embrasser de force » à l’extérieur d’un club.
Les jurés ont appris qu’au cours de la première agression présumée, Johnston aurait enlevé le préservatif malgré la demande insistante de la victime. Il l’aurait ensuite maintenue au sol en lui agrippant la gorge, devenant plus violent au point de frapper la tête du lit contre le mur alors que la femme paniquait.
Deuxième victime et chef d’accusation
La deuxième victime aurait été agressée trois mois plus tard, lorsque Johnston l’a emmenée dans un « club sexuel » à Londres. Malgré ses demandes de porter un préservatif, il l’aurait retiré pendant le rapport.
Maryam Syed, procureure, a expliqué : « Elle a décrit comment les mains de l’accusé se sont mises autour de son cou et, peu importe combien de fois elle tentait de les enlever, M. Johnston continuait de les replacer. Elle a fait plusieurs tentatives pour s’en débarrasser, mais sans succès. »
Défense de l’accusé
Johnston, originaire de Carlisle, nie formellement les deux chefs d’accusation de viol et d’agression sexuelle qui pèsent contre lui.