À Lyon, l’entreprise ACI Group, qui emploie 1 400 salariés en France, a été placée en redressement judiciaire. Le président et actionnaire majoritaire, Philippe Rivière, a indiqué qu’il va « faire appel de la décision rendue jeudi par le tribunal », sur fond de désaccord avec le directeur général Patrice Rives, également actionnaire minoritaire. Un représentant des salariés, délégué CGT, a pour sa part dénoncé une « gestion opaque » du groupe. La société prévoit un chiffre d’affaires proche de 150 millions d’euros pour l’exercice 2025, dont la clôture est fixée à fin septembre.
À Lyon, redressement judiciaire d’ACI Group
Le tribunal a placé l’entreprise en redressement judiciaire, dans un contexte où ACI Group envisage un chiffre d’affaires proche de 150 millions d’euros pour l’exercice 2025, clôture fixée à fin septembre. Le conseil d’administration et les actionnaires, en désaccord sur la gestion et l’orientation stratégique, multiplient les échanges publics et privés. Le groupe emploie quelque 1 400 personnes en France, et des mesures d’accompagnement sont attendues pour les sites concernés.
Réactions et perspectives
Selon le délégué CGT des salariés, la dénonciation porte sur une « gestion opaque » et sur des choix stratégiques qui, selon lui, ont fragilisé l’activité. Philippe Rivière, président et actionnaire majoritaire, affirme qu’il va « faire appel de la décision rendue jeudi par le tribunal », sans préciser les prochaines étapes. La direction indique vouloir collaborer avec les partenaires sociaux pour préserver les postes et l’activité, mais l’incertitude persiste sur les évolutions structurelles et les synergies internes.