Table of Contents
La Chambre des représentants des États-Unis, dominée par les républicains, a adopté un texte budgétaire provisoire afin d’éviter un « shutdown », une paralysie de l’État fédéral. Ce texte doit maintenant être approuvé par le Sénat avant la date limite, fixée à vendredi soir minuit.
Adoption du budget provisoire
Le 11 mars, la Chambre a voté en faveur du budget avec un score de 217 voix pour et 213 contre. Cette mesure vise à repousser la menace d’un shutdown à septembre, un scénario que l’ancien président Donald Trump cherche à éviter à tout prix.
Défis pour les républicains
Le leader républicain de la Chambre, Mike Johnson, a exprimé son optimisme quant à l’adoption du texte, affirmant qu’il pouvait compter sur son propre parti sans le soutien des démocrates. Pourtant, seul un démocrate a finalement voté avec les républicains, alors que d’autres ont qualifié le texte d’attaque contre les anciens combattants et les familles en raison de coupes dans certaines dépenses publiques.
Pression de Donald Trump
Pour éviter des dissensions au sein de son parti, Donald Trump s’est personnellement impliqué en contactant des membres réfractaires. Il a mis en garde : « PAS DE DISSIDENCE ». La situation économique actuelle, marquée par une chute des indices boursiers et des craintes de récession, rend la nécessité d’éviter un shutdown d’autant plus pressante.
Conséquences d’un shutdown
Le Congrès a jusqu’à minuit vendredi pour adopter un budget temporaire. En cas d’échec, des centaines de milliers de fonctionnaires pourraient être mis au chômage technique, et des services essentiels, tels que le trafic aérien et les aides alimentaires, seraient perturbés. Cela rappelle le précédent shutdown de 35 jours qui avait eu lieu lors du premier mandat de Trump.
Répercussions politiques
Les deux partis s’accusent mutuellement de la situation actuelle. La républicaine Lisa McClain a déclaré que les démocrates voulaient nuire aux initiatives du président Trump, tandis que la démocrate Rosa DeLauro a critiqué le texte pour ses coupes dans le soutien au logement. Les tensions entre les partis continuent d’augmenter alors que le risque de shutdown se profile à l’horizon.