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Une affaire de tentative de viol dans le RER C, entre Choisy-le-Roi et Villeneuve-le-Roi, alimente l’actualité judiciaire d’Île-de-France. Selon BFMTV et Le Parisien, le suspect, âgé de 26 ans et de nationalité égyptienne, conteste les accusations mais « reconnu sur les vidéos » lors de son audition. La victime, Jhordana, décrit des gestes et des attouchements et l’agression aurait entraîné 5 jours d’ITT. Marguerite, témoin qui a filmé l’agresseur, aurait contribué à sa fuite et la présidente de la région Île-de-France a annoncé décorer cette jeune femme pour sa bravoure.

Faits et chronologie dans le RER C entre Choisy-le-Roi et Villeneuve-le-Roi
Les faits se seraient déroulés autour du 15 ou 16 octobre, selon les versions: BFMTV évoque le jeudi 16 octobre, tandis que Le Parisien situe l’action dans la même période. Selon Jhordana, la victime décrite dans le premier dossier, l’homme aurait tenté de la violer et l’aurait agressée, avec des coups et des attouchements; elle aurait reçu 5 jours d’ITT. Dans une version publiée par Le Parisien, une Brésilienne de 26 ans est décrite comme victime et les gestes décrits incluent un étranglement, ce qui diffère sur le portrait du suspect et sur le déroulement exact de l’agression.
« reconnu sur les vidéos »
Le parquet a ouvert une enquête pour tentative de viol et l’homme a été interpellé le vendredi 24 octobre grâce à l’exploitation de la vidéoprotection, l’audition de témoins et la téléphonie, selon un communiqué relayé par BFMTV. Après sa garde à vue, il sera déféré lundi 27 octobre au parquet de Créteil en vue d’une mise en examen pour tentative de viol.
Procédure judiciaire et éléments contradictoires
Des éléments des quatre sources publiques montrent des divergences: BFMTV affirme que le suspect a « reconnu sur les vidéos », tandis que Le Parisien décrit une victime différente et des gestes détaillés dans une version centrée sur une Brésilienne de 26 ans, ce qui entraîne des nuances dans le récit et le profil du suspect. Le parquet précise que l’enquête, conduite par la sûreté régionale des transports, se poursuit pour établir les faits et les charges exactes.
« Il s’est jeté sur elle. J’étais en panique, je me suis levée. Là, il m’a poussée, toujours sans un mot. J’ai essayé de m’échapper mais il a baissé mon pantalon. C’est clair qu’il essayait de me violer (…) Il m’a étranglée pour me faire taire. »
Ces éléments illustrent les différences entre les témoignages publiés et les précisions apportées par les autorités à mesure que l’enquête avance. Le parquet rappelle que l’affaire est traitée par la sûreté des transports et que la mise en examen est envisagée dès que les délais procéduraux le permettent.
Réactions et rôle citoyen dans l’affaire
Marguerite, la témoin qui a filmé l’agresseur et permis sa fuite, est explicitement citée comme actrice clé dans les éléments rapportés par les médias. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a annoncé décorer cette jeune femme pour sa bravoure, soulignant l’importance du rôle des témoins dans les infractions commises dans les transports publics. Ces réactions locales témoignent d’un écho citoyen autour d’un fait qui touche à la sécurité des déplacements en Île-de-France.
Au-delà des données personnelles des protagonistes et des détails divergents, l’affaire met en lumière les mécanismes d’enquête dans les transports et les protocoles judiciaires qui encadrent les accusations de tentative de viol. L’enquête se poursuit et les autorités communiquent sur les éléments qui permettent d’établir les faits et les responsabilités.