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L’affaire Jubillar fait de nouveau parler d’elle: ce lundi 15 septembre, le parquet de Toulouse a classé sans suite une enquête visant Cédric Jubillar pour des appels malveillants à son ex-petite amie, dans le cadre du procès prévu à Albi. Cette décision intervient après que l’enquête, ouverte le 6 septembre pour subornation de témoin et appels malveillants réitérés, n’a pas permis d’établir d’infraction. Le 4 septembre, Cédric Jubillar avait appelé plusieurs fois Jennifer, son ex-compagne, depuis la ligne téléphonique de la maison d’arrêt de Seysses; un message avait été intercepté par l’administration pénitentiaire qui avait laissé la ligne ouverte: « Réponds quand je t’appelle. Tu as peur de quoi ? ».
Classement de l’enquête et appels à l’ex-petite amie
Le parquet de Toulouse a classé sans suite l’enquête ouverte le 6 septembre pour subornation de témoin et appels malveillants réitérés. L’affaire concerne Cédric Jubillar et son ex-petite amie, Jennifer, qui devait témoigner lors du procès prévu à Albi. Le 4 septembre, Cédric Jubillar avait appelé à plusieurs reprises Jennifer depuis la ligne téléphonique de la maison d’arrêt de Seysses; un message avait été intercepté par l’administration pénitentiaire: « Réponds quand je t’appelle. Tu as peur de quoi ? » Selon l’avocat de l’ex-petite amie, cette phrase illustre une intention d’intimidation plutôt que le souhait d’une simple conversation. « Ce n’est pas une phrase d’une personne qui veut avoir une conversation cordiale, mais plutôt une personne qui veut intimider, et dans le cas d’espèce menacer », a-t-il ajouté. L’ex-compagne, âgée de 31 ans, n’a pas répondu lorsqu’il a tenté de la joindre.

Jennifer, l’ex-compagne âgée de 31 ans, n’a pas répondu lorsque Cédric Jubillar a tenté de la joindre, et l’avocat précise que Jubillar nie avoir avoué le meurtre de Delphine à son ex-compagne, selon sa défense. L’enquête s’inscrit dans le cadre du procès où Jubillar est poursuivi pour le meurtre présumé de sa femme, disparue fin 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). Le dossier mentionne également des déclarations faites à des codétenus et à une autre ex-compagne, sans que cela ne constitue, pour le parquet, une preuve suffisante.
Contexte du procès et calendrier
Cette affaire s’inscrit dans le cadre du meurtre présumé de Delphine Jubillar, disparue fin 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). Cédric Jubillar nie avoir avoué ce meurtre, selon sa défense, et l’enquête est restée sans corps ni aveux à ce stade. Le parquet a indiqué que le procès doit s’ouvrir le 22 septembre à Albi et a promis de « faire le nécessaire pour trancher rapidement » et pour ne pas perturber le procès.

Réactions et enjeux procéduraux
L’avocat de l’ex-petite amie a réaffirmé son caractère intimidant et a souligné que l’enquête ne révélait pas d’infraction caractérisée suffisamment pour poursuivre. Le procureur, de son côté, a précisé que l’objectif restait de préserver le bon déroulement du procès, tandis que Jubillar et sa défense insistent sur son innocence et l’absence de preuves irréfutables.