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Une affaire qui a secoué le milieu diplomatique et universitaire : l’étudiante gazaouie Nour Attaalah, arrivée en France dans le cadre d’une bourse avant la révélation d’anciennes publications antisémistes, a quitté le territoire français pour le Qatar. Ce départ, survenu ce dimanche, fait suite à une polémique liée à la diffusion de propos considérés comme inacceptables par les autorités françaises.
Les détails du départ de l’étudiante
Selon le ministère des Affaires étrangères français, Nour Attaalah, bénéficiaire d’un visa étudiant et d’une bourse du gouvernement, était inscrite à Sciences Po Lille pour la rentrée universitaire. Arrivée en France le 11 juillet, elle devait poursuivre ses études dans la région Nord. Cependant, la découverte d’anciennes publications appelant à la haine antisémite sur ses réseaux sociaux, remontant à ces deux dernières années, a entraîné une intervention ferme des autorités.
Réactions officielles et mesures prises
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a déclaré que « elle n’y avait pas sa place » en France en raison de la gravité de ses propos. Dans un message publié sur X, il a confirmé l’intervention rapide du ministère, précisant que « Nour Attaalah a quitté le territoire national pour rejoindre le Qatar afin de poursuivre ses études ».
Ce retrait intervient dans un contexte de vigilance accrue concernant les profils entrants dans le pays. Le Quai d’Orsay a annoncé une « nouvelle vérification » de tous les profils d’étudiants admis en France, ainsi que la gelée de tous les programmes d’évacuation depuis Gaza jusqu’à la conclusion d’une enquête approfondie sur les défaillances dans la détection de ces publications haineuses.
Enquête et contexte
Les réseaux sociaux de l’étudiante avaient révélé des publications appelant à la violence contre les Juifs, texte supprimé depuis. La révélation de ces publications a entraîné une désinscription de sa candidature, une enquête judiciaire pour « apologie du terrorisme » ainsi que des interrogations sur la prévention en amont de l’arrivée des étudiants en France. La situation a également relancé le débat sur la sécurité et la surveillance des profils étrangers bénéficiant de visas étudiants dans l’Hexagone.
Une coopération internationale accentuée
Le ministère français remercie d’ailleurs les autorités qatariennes pour leur coopération dans la gestion de cette affaire. La décision de nourrir une « nouvelle vérification » de tous les profils entrants témoigne d’une volonté de renforcer la sécurité face à ce type d’incident. La polémique soulève également des questions concernant la vérification des antécédents sur les réseaux sociaux lors des processus d’admission dans des universités françaises.